2/09/2006

Euh... La suite de la fin!

VENDREDI 23 DECEMBRE 2005

Jeudi 15 décembre, nous nous sommes rendus à la maternité car je sentais les contractions plus fortes... Bon, après examen mon col est un peu court mais bien fermé (oui quand on est enceinte on adore parler de son col, et c’est que le début !), la sage-femme décide de me faire un monitoring des contractions. Je le garde pendant une heure (avec en fond musical le coeur de mon bébé) et elle revient, me demandant si j'ai ressenti des contractions, je lui dit "oui, 3 ou 4" et là elle me montre le papier il y en avait une douzaine!!!
Donc hop, ils me gardent 48h (hin hin) pour être sûrs que les cachets font leur effet (Spasfon et Loxen), la suite me démontrera que lors de ce genre de séjours, on sait quand on rentre mais jamais quand on sort !
Bref, dès le lendemain soir ça ne va pas mieux et ils ont décidé de me mettre sous perf. Je vous raconte pas la galère! Déjà, c'est douloureux, et question pratique, on a fait mieux... Rien que pour aller faire pipi, c'est pire que Fort Boyard! Donc la perf ne me quitte plus (je l'ai appelée Gertrude!) et moi je ne quitte plus ma chambre...
Lundi après le monito ils décident de ne pas baisser le dosage des médicaments, donc sortie hors de question mercredi... Et écho morpho repoussée j'étais dég...

Trop peur en plus de passer Noël là-bas, donc bonjour la baisse de moral... C’est le moment que choisit la bonne femme de la CPAM pour me harceler au téléphone… Quel bonheur l’administration; dans le genre neuneu j’ai pas trouvé mieux… J’ai bien cherché, pourtant ! Donc, Mme Sécu m’appelle en plein milieu d’un monito… Et râle ! « Mais qu’est-ce que c’est que ce bruit, vous pouvez pas arrêter ça, non ?? »… (sic) Je lui fais remarquer avec toute la diplomatie qu’on me connaît que « ce bruit » c’est le cœur de mon fils et qu’il ne s’arrêterait pas avant que le sien, à elle, ne soit essoufflé depuis longtemps… Allez savoir pourquoi, elle l’a un peu mal pris. Tant pis, j’avais pas l’intention de m’en faire une copine. Finalement mercredi soir ils ont baissé les médicaments et ça allait mieux, ouf. Jeudi ils m'ont enlevé la perf (soulagement!!! Au revoir Gertrude !) et mise sous cachets. Mais quand même je vous dis pas la déprime de voir toutes ces bonnes femmes avec leur bébé... Ca m'a vite foutu un coup. Vendredi la gynéco est venue pour un accouchement et dans la foulée elle m'a fait l'écho morpho (10 doigts, 10 orteils, un p'tit zizi et tout ce qu'il faut!!!!) et m'a LIBEREE!!! Me voilà classée MAP (menace d'accouchement prématuré) et forcée au repos avec juste le droit de passer du lit au canapé. Mais bébé va bien alors on est ravis!

Mais quelle frayeur!!! A ce moment-là je me dis encore – naïvement, est-il utile de le préciser ? – que c’est fini et que je reverrai la gynéco comme prévu, le 19 janvier… Mais ça n’était que le premier épisode ! Une vraie saga, ma grossesse…

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