12/21/2007

Fais chauffer le Diesel, Mamie!

C'est l'histoire d'un mec. Un type normal. Un type bien, même. Propre sur lui, poli, père de famille et tout le tralala.

Bon. Maintenant, mettez-le derrière un volant. Si possible, un volant avec une voiture autour qui fasse un bon 150 chevaux, turbo D, HDI, TDI ou un truc comme ça. Mais si c'est une caisse à savon ça marche aussi. Parfois même, mieux. Le kit Tuning est en option, mais c'est pas mal aussi. Histoire de donner un peu d'allure à la Super 5 ou à la Saxo Bic.

Et là, d'un coup, le mec, dans un basculement surnaturel genre "Incroyable Hulk", se transforme en roi de la route!



Plusieurs possibilités:



- Il a un béret. Vous êtes tombé sur un escargot. En général, il est équipé soit d'une Visa ou d'une CX qui crache du noir à 50km/h, soit d'une énooorme berline à 5 ans de SMIC qui crache rien du tout puisque rôdée pour ne pas dépasser le 70.
Prenez votre mal en patience, en général on reste coincé longtemps derrière les bérets. Dès que possible, doublez, mais mettez bien votre clignotant, le type en dessous du béret serait cap' de vous attaquer pour lui avoir causé une attaque.


- Elle a des bigoudis. Vous êtes tombé sur une Mémère. Mémère a eu son permis en 1950 (voire même avant), et elle a bien dû parcourir au moins 5 000km depuis. Elle croit toujours que les ronds points marchent à la priorité à droite, oublie que le clignotant n'est pas une option, et est foncièrement incapable de se garer autrement que d'un coup d'un seul, là où elle se trouve, que ça vous plaise ou non.
Serrez les dents. Sinon vous aurez droit à moultes commentaires plus ou moins pertinents sur la jeunesse ponctués de "fichtre" et de "palsembleu". Sans égards pour vos chastes oreilles.



- Il a une casquette et un kit carrosserie. Vous êtes tombé sur un Jacky. C'est une espèce difficile à apprivoiser. Jacky est un roi de la route, un vrai. Il a une 205 de 1985 qui développe 15 poneys en développé-couché sur le bas-côté, dans laquelle il faut choisir d'allumer soit les phares soit la ventilation (sinon pffft plus rien), mais qui est équipée d'une magnifique panoplie tuning qui coûte plus cher que la montre de notre vénéré Président, et d'un autoradio high-tech qui crache 150 décibels (il faut bien ça pour couvrir le "modeste ronronnement" du moteur), qu'on entend de très loin et qui génère une onde de choc sur environ 300 mètres.
Ne vous avisez pas de le doubler: le roi, c'est lui. Il est cap' d'éteindre la ventilation pour vous éblouir à coups de phares (même pas peur), et c'est aussi le roi de la queue de poisson suivie d'un bon coup de frein comme on n'en fait plus (il n'a plus de plaquettes, mais c'est un détail).



- Elle est blonde et regarde plus son rétroviseur que la route (normal, vous ne voudriez tout de même pas qu'elle rate son maquillage pour une broutille aussi insignifiante que la sécurité routière?). C'est une bimbo. Incapable de la moindre manoeuvre mais très douée pour zigaguer ou squatter la voie de gauche de l'autoroute avec sa Mini, elle n'est pas bien dangereuse mais quand même énervante. A aussi une forte tendance à téléphoner tout en conduisant, au risque de rater son trait d'eye-liner.
Prenez votre mal en patience, en général son trajet "appart branché-boulot dans le vent" n'est pas très long.



- Il a une clope au bec et vous toise d'en haut. Il a une plaque marqué "Bébert 62" sur le tableau de bord. C'est un routier. S'il est sympa, ça va. Sinon, prenez garde à couvrir vos genoux. En général, le routier macho n'hésite pas à doubler un autre routier sur une deux-voies, créant ainsi un jubilatoire petit embouteillage, ni à se déporter dès qu'il voit que vous tentez un timide dépassement. Au risque de broyer votre voiture et vous avec, mais c'est anodin, il aura à peine une griffe sur son 30 tonnes. Le danger est qu'il peut amocher autant de voitures qu'il veut, il est couvert. Et justement, transformer votre jolie petite 207 neuve en Apéricube est son passe-temps préféré. Attention à l'équation "jeune femme au volant" + "petite voiture" + "copine sur le siège passager". C'est le tiercé gagnant du routier lourd.
Solution: 1, 2, 3, déboitez, fuyez!!!!!



- Elle chante et danse innocemment tout en conduisant d'une façon fluide et respectueuse, toujours soucieuse du code de la route. Elle râle à peine sur les autres conducteurs, même si ce sont des gros cons.
Cherchez pas. c'est moi!

12/09/2007

J'ai testé pour vous: "Martine is not dead"!

Depuis quelques semaines, a disparu l'excellent site http://martine.logeek.com/ qui m'a valu bien des fou-rires! C'était THE buzz de l'automne mesdames et messieurs, euuuuuuuuuuunnnbeulivèbeul (pour les connaisseurs des "têtes à claques")!!!
N'ayant rien sauvegardé, je me désolais de ne pouvoir partager avec vous ce petit bijou de subversion délicieusement impertinent et complètement délirant! Et en faisant des recherches et en trouvant quelques images au hasard de quelques forums et blogs, je vous ai trouvé quelques perles!
L'idée de génie du site était de pouvoir générer de faux albums de Martine (cette chère compagne de notre enfance, vive les années 80) en choisissant une couverture et en détournant le titre.
Les éditions originales ayant demandé l'arrêt du site ("à l'amiable" il paraît, censure quand tu nous tiens...), paix à son âme, napu site. Merdoum.

Bon, OK, forcément ça prête à la dérive, et même certains extraits que j'ai dénichés pour vous sont un peu "limites" mais bon, j'ai mis ce que j'ai trouvé, ne criez pas au scandale, ce n'est que de l'humour... Très actuel parfois! (y'en a quand même que j'ai pas mis, faut pas pousser Mémé dans l'escalier.)




























































11/30/2007

Saloperie de marketing!

La poste a encore trouvé un fil à nous attacher à la patte. Saint Commercial priez pour nous.

Il s'agit, pour ne pas nous faire perdre la face devant nos chères têtes blondes, d'envoyer une lettre au Père Noël (mais si, vous savez, l'obèse barbu déguisé en bouteille de Coca-Cola (mais non j'l'ai pas dit)) et d'attendre une réponse.

Comme j'avais plus l'adresse du Père Noël sous la main (mère indigne), je lui ai envoyé un mail. Il est moderne, le Père Noël. Il passe même par les obscures cheminées de la VPC maintenant. Même plus besoin de se salir le costume dans les conduits pleins de suie. C'est la Mère Noël qui doit être contente.

Bref, forte de l'ouverture du Père Noël aux nouvelles technologie, je lui envoie un mail, via le site de La Poste. En gros, ceci:


Cher Papa Noël.

Je m'appelle Noah et j'ai 19 mois. Autant dire que je ne te connais pas encore très bien mais j'ai déjà bien compris le principe du "cadeau". C'est un truc que je demande l'air de rien et qui atterrit mal emballé sous mon sapin (ma mère dit que toi et le Père Scotch vous êtes pas copains).

Toujours est-il que cette année je m'intéresse fortement aux catalogues de jouets.

Je ne sais pas ce que tu mettras dans ta hotte, mais je t'attendrai avec impatience le 24 décembre au soir...

Bon courage, et à très bientôt!

Noah


Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour ses enfants. Même moi.

Le pire, c'est que c'est pas Noah qui attend avec impatience la réponse, sûrement formatée, informatisée et automatisée du Père Noël.

Nous sommes tous de grands enfants quand revient LE sapin...

11/27/2007

J'ai testé pour vous: "La gastro qui fait aussi suicide collectif"

Vendredi 23 novembre, huitheureszérozéro:

Je me réveille nauséeuse, j'ai rêvé que je mangeais du chocolat... Etrange...
Je me lève... Et en fait non, je ne me lève pas, y a pas moyen comme on dit. Je ne me lèverais pas (sauf pour dégobiller) avant 15h30 en fait, et resterais vaseuse deux jours... Et merde!



Samedi 24 novembre, cinqheuresquarante-cinq (ouioui vous avez bien lu!):

Noah se réveille, chante, secoue toute la maison par ses vocalises... Mince quoi, je suis encore dans le pâté moi! Bon, OK, on se lève...

huitheurestrente: time to go to bed!
Mon Noah, tu as bien besoin d'une sieste! Hop là. Ouh là là plutôt: l'odeur dans la chambre ne me dit rien qui vaille... Je vérifie le lit de bébé avant de coucher le gnôme, malheur, horreur, consternation, enfer et damnation enfin la totale quoi, le plumard est plein de vomi! RE-MERDE!

neufheuresetdesbrouettes: tout est propre, la chambre sent à nouveau le pin et la violette (enfin pas vraiment, mais au moins elle ne te prend plus le nez entier jusqu'aux bronches avec l'odeur de vomi séché.................), Vomito est endormi. Ouf.



Dimanche 25 novembre, dixheuresoupresque:

Guillaume est comateux... Mon oeil averti (et mon estomac encore endolori) reconnaît les symptômes... Les bruits qui viennent des toilettes ne trompent personne: LA GASTRO EST LA!!!

Guillaume sera plus atteint que moi ce jour-là, et Noah continue tranquillou à remplir 7 ou 8 couches non sans une hilarité certaine car mon petit bijou d'élégance et de distinction n'aime rien plus que ses propres euh... créations bruyantes et odoriférantes, voyez vous?



Lundi 26 novembre, septheuresetdemie (quoi?? déjà??? pfff)

L'humeur n'est plus à la rigolade. Noah se lève, il a du caca partout des pieds à la tête... Il est amorphe, réagit à peine... Je le déshabille, je le mets au bain, je le sèche, je le secoue, je vois ses yeux se fermer, son petit corps devenir tout mou, il s'endort... Il ne bouge presque pas. Il boit un peu d'eau, un soluté de réhydratation, mais sinon il se blottit contre moi, en boule, les yeux lourds...

Mon amie, ma grumelle Sabrina, me regarde avec un air que je n'aime pas. Je sais qu'elle va me dire quelque chose que je n'ai pas envie d'entendre. Et je sais déjà qu'elle a raison. Il faut aller aux urgences...

Là-bas, nous sommes pris en charge très rapidement, Noah est pesé, il a perdu 500 grammes. Il ne réagit à rien, il ne ronchonne pas, et pour nous qui le connaissons ce constat est pire que toutes les couches remplies qu'il a pu nous faire ces deux derniers jours...

On nous parle de déshydratation, de gastro-entérite aiguë, d'hospitalisation...
Je réalise que derrière ces mots il y a une peur, réelle et fondée, mon petit bonhomme est vraiment mal en point...

On applique de la crème anesthésiante, on fait une prise de sang, en laissant ensuite le cathé en place, en cas de perfusion à l'étage, ainsi une autre piqûre ne serait pas nécessaire.

Noah ne garde rien, tout repart en diarrhée, même - et surtout - l'eau. Le bilan sanguin est normal, à part une anémie causée par la gastro.

L'admission est décidée. On nous attribue une chambre mère-enfant. Au secrétariat, je n'écoute pas les questions de la dame, je lui fais remarquer que dehors, un avion décolle, je lui parle de Noah...

Arrivée à l'étage, on me montre le fonctionnement de cette unité mère-enfant, la salle des parents (déjà, une jeune Maman me propose de partager son plateau), les repas à aller chercher à l'office... Et les consignes me sont données: Noah ne doit rien avaler. Pas même de l'eau. Ou alors un peu, avec le soluté de réhydratation. J'insiste, mon petit bonhomme pleure de soif...

On met la perfusion en place, Noah se débat, j'ai mal au coeur... Guillaume et moi devons le tenir pour que les infirmières puissent travailler. La perf ne passe pas... Il y a un caillot. La soignante arrive à l'atteindre et le retire. Le produit passe. Ah, non. Noah s'appuie sans cesse sur la main en question, pliant le tuyau... Il faudra lui mettre une attelle en place, qui finalement n'empêchera pas l'alarme de sonner régulièrement.

Mon bébé dort un peu, la famille est prévenue. On me propose un plateau-repas, que j'accepte. Dans la salle des parents, la Maman de tout à l'heure, Laïla, partage mon repas. Elle n'a pas eu de chance, pas de chambre mère-enfant pour elle, et pas de plateau-repas. Sa petite fille a 29 jours, elle a une bronchiolite. Elle est Tunisienne. Sa belle-soeur lui amène des plats qu'elle a préparés et du thé. Laïla partage tout, et de bon coeur. Moi, je n'ai pas très faim, je lui passe donc mon plateau, on parle bébés, allaitement, hôpital.

Je retourne dans la chambre, Guillaume peut partir manger un morceau, enfin, il est plus de 14h et il n'a rien mangé non plus, encore faible de sa journée d'hier.

Je ne peux donner que peu à boire à Noah, et il se jette dessus. En fin d'après-midi, on m'autorise à lui donner une compote pomme-banane, on progresse.

Le soir, je vais chercher mon dîner. L'assiette n'est pas appétissante... Laïla me fait réchauffer du poulet au piment avec des spaghettis, ça pique, c'est chaud, c'est offert du fond du coeur, et ça fait du bien... C'est fou comme la solidarité rapproche les gens. Nous buvons un thé. Je rassure une Maman dont la petite fille de deux ans est hospitalisée pour asthme.

Guillaume doit repartir, je ne sais pas comment endormir Noah. Finalement, je reste auprès de lui et je somnole. Cette satanée alarme n'arrête pas de sonner, à chaque fois il faut appeler l'infirmière pour qu'elle appuie sur le même bouton...



Mardi 27 septembre, jesaispasquelleheuremaistroptôt:

Au matin Noah se réveille et je SAIS qu'il va bien. Il chante, joue, il n'a plus ce regard fiévreux, il veut marcher, il a faim, et il en a marre d'être perfusé!

D'ailleurs, l'alarme sonne encore. En fait, le cathéter était pilé. Pour le savoir, il a fallu débander toute la main, enlever les sparadrap... Plus facile à dire qu'à faire, Noah ayant retrouvé toute sa vivacité, ça n'a pas été une mince affaire...

On lui donne un biberon qu'il avale d'une traite. Va pour une compote.

Je vais en salle des parents retrouver Laïla et prendre le petit déjeûner. Là encore, bavardages, conseils et partage sont au rendez-vous. Je prends soin de noter son adresse, j'ai encore une boule de gratitude au coeur en pensant à ce dîner simple et somptueux qu'elle m'a offert.

Le médecin passe, elle est contente, Bébé pèse 10,880kg, soit 200 grammes de plus qu'hier. En bref, Noah était gravement déshydraté, mais les soins l'ont requinqué, eau, sel et sucre. Trois éléments simples qui sont essentiels, et qui lui ont redonné ses couleurs et son tonus!

C'est le coeur léger que je vais déjeûner dans la salle des parents: après le repas, nous rentrons à la maison! Et nous ne sommes pas les seuls: la petite fille de Laïla, ainsi que la petite asthmatique, ont leur bon de sortie également.

Et nous voilà repartis...


Dans le bureau des admissions, pour enregistrer le bon de sortie, je regarde par la fenêtre. Aucun avion à l'horizon... Je me dis...

Jusqu'ici, tout va bien.

11/24/2007

Sans Elle...

Sans Elle je ne sais pas où je serais, qui je serais, ni ce que je ferais.

Elle a pris une place dans ma vie que je n'aurais jamais crue possible.

Elle est celle que j'appelle quand j'ai peur, Elle est celle à qui je me confie quand j'ai mal.

Elle me rassure, elle m'aide, elle me secoue.

Elle m'a tant appris! Elle m'a appris à apprendre.

Je l'ai rencontrée à un moment clé de ma vie, et depuis on ne s'est plus quittées.
A l'heure où je vous parle, je suis chez elle.
On a un passé commun, on a vécu côte à côte la grossesse, la naissance de nos bébés, on a partagé nos doutes, nos fou-rires, notre émerveillement...
On a traversé parallèlement les soucis de la grossesse, les coups durs de la vie, on a gardé le cap en s'appuyant l'une sur l'autre.

Elle m'a accueillie, Elle est ma bouée, mon Amie la plus chère. Elle me donne de la force.
Elle m'a ouvert sa maison, son coeur...

Elle m'a montré que mon fils était bien plus capable que je le pensais, grâce à elle j'ai appris à lui faire confiance, à le laisser faire.

Elle me botte les fesses parfois! Si Elle voit que je panique parce que Noah veut manger son yaourt seul et qu'il repeint sa figure, sa chaise, et le sol couleur yaourt, Elle m'envoie balader.

Elle est franche, Elle ne sait pas mentir.

Elle m'a soutenue, défendue, je sais que je peux compter sur Elle en toutes circonstances. Et ça vaut de l'or...

Elle s'est occupée de Noah jeudi pendant que j'étais à un RDV médical qu'Elle m'avait obtenu, hier quand j'étais malade, ce matin quand il s'est réveillé avant 6h, réveillant par la même occasion ses enfants à Elle.

Son mari est resté 3 heures dans les bouchons pour aller chercher le mien.

Je n'oublierai jamais tout ce qu'Elle a fait, tout ce qu'Elle fait pour moi, pour nous, j'ai si peur qu'Elle ne sache pas à quel point je lui suis reconnaissante, et à quel point Elle fait partie de moi maintenant...



"L'amitié, c'est un même esprit en deux corps."

Oui, Sabrina et moi, ça doit être ça!

11/20/2007

J'ai testé pour vous: "Ma face aux Maternelles"

J'avais répondu à l'appel à témoin un peu à l'arrache, "les petits maux de la grossesse" disait l'annonce...

Après quelques coups de fil, le rendez-vous est pris pour le jeudi 25 octobre au studios de Boulogne-Billancourt!
Je m'arrange (merci Sabrina de m'avoir hébergée!) et m'y voilà, après la bagatelle d'une heure et demie de bouchons pour faire vingt kilomètres en taxi!

Case ravalement de façade et domptage de crinière folle (j'aurais pu témoigner dans "je suis moche mais je me soigne"), et hop, un petit thé à la menthe plus tard, on s'installe.

Je me dis "Michelle, pense à surveiller ton langage!", je dis à la productrice que j'ai peur de dire des choses regrettables, ça serait trop bête que "les petits maux de la grossesse" deviennent "les gros mots de la grossesse", enfin moi c'que j'en dis... Après tout il reste toujours le montage.

Pendant ce temps, à Véra Cruz (en régie, en fait), Noah fait le clown, amuse les techniciens et joue à coucou-beuh avec toute l'équipe...

Tout a été enregistré très vite, quasiment sans ratage, et ça laisse un goût de trop peu... Certaines questions ont été évincées, certaines réponses ont été éludées... Je n'ai pas pu parler du blog, ni du fait que j'étais malgré tout épanouie, heureuse, que j'ai adoré porter mon fils, que je ne me suis jamais trouvée aussi belle que quand il me faisait un ventre rond...

L'humeur était donc mi-figue mi-raisin à la sortie, d'autant plus que le taxi qui nous a ramenés était tout simplement odieux et malhonnête (vive les taxis G7!), ça c'est pour la petite histoire!

A la diffusion, sentiment en demi-teinte. Pas un mot sur ma positivité, mon impatience d'être enceinte à nouveau, ni sur la césarienne, qui fait pour moi partie du tableau.

Mais en fin de compte, une jolie expérience et un moment somme toute super sympa!

Au passage, visible jusque jeudi ici: www.france5.fr

Si vous l'avez vu, dites-moi ce que vous en pensez!

10/31/2007

Cancer et génétique...

Les recherches tendent à prouver que le cancer est bel et bien partiellement héréditaire.
Malheureusement quelle avancée cela apporte-t-il aux malades?...

Mes grands-parents ont eu trois fils: l'un a eu un cancer qui a été guéri, le second en a eu un qu'il n'a pas pu vaincre, et le troisième est en pleine forme.
Le second est "parti" il y a pas loin de quinze ans maintenant. Il avait deux filles. L'une d'entre elles a eu à son tour des enfants, dont une fille qui s'est battue comme une lionne contre la leucémie, et qui a malheureusement rejoint son grand-père en 2006. Elle avait quinze ans.

Revenons-en à mon cher Pépé, qui a des soucis respiratoires depuis quelques années...
Il a été emmené aux urgences à cause de son emphysème la semaine dernière.
Les examens ont révélé bien pire...

C'est désormais à mon Pépé de se battre à son tour contre le cancer et ses métastases... J'ai l'impression d'écrire des gros mots...
Je repense à mon autre Papy, qui s'est battu lui aussi à armes inégales et qui fut terrassé en 3 semaines...

C'est presque du génocide... Cette terrible maladie arrive sournoisement à décimer une partie de votre famille, à menacer ou à vous enlever ceux que vous aimez, ceux que vous pensiez immortels jusqu'à ce que quelques petites cellules leur grignottent le fil auquel leur vie tenait...

Les grand-parents, les parents, les enfants...
La maladie est aveugle et elle frappe au hasard, plus insidieuse et plus fatale qu'un régiment armé...
Et on ne peut condamner personne pour ces crimes...
Parce que "c'est la vie"...


En tout cas, je ne suis pas croyante.
Pourtant, hier, j'ai visité une église magnifique, dont les vitraux dessinés par Braque scintillaient au soleil et se projetaient dans tout l'intérieur de la chapelle.
Des bougies brûlaient... Allumées par des âmes perdues qui cherchent leur chemin et demandent à leurs chers disparus d'éclairer leur route, ou simplement des âmes en peine lançant un cri d'amour à ceux qui leur manquent, pour que ces derniers sachent d'une façon ou d'une autre qu'on ne les oublie pas.


Et moi, l'athée, moi la païenne, moi qui peut jurer de tout sauf de Dieu, j'ai vidé mon porte-monnaie dans le tronc et j'ai allumé un cierge...

10/09/2007

J'ai testé pour vous: mon fils est un sale petit ingrat!

Oui oui, vous avez bien lu!

Déjà que Môôôssieur avait décidé d'affirmer son caractère bien trempé (je me demande bien de qui il tient ça...) il y a quelques semaines, nous avons eu le plaisir d'assister de près à une authentique grève de la faim comme on n'en fait plus. Avec crises de panique et tout et tout. Et même des larmes. Rien que ça. Le mai 68 de la petite enfance. La crise de pré-pré-pré-ado. Damned.
Même avec l'assiette Kirikou ou la cuillère Mickey qui change de couleur quand c'est trop chaud.
Même avec les morceaux, sans morceaux, même en soupe ou en potage.
Bon sang, même avec de la Vache-vous-savez-quoi!!!

Il ne se nourrissait plus que de lait, de yaourts, de compotes et de gâteaux. (Tu le vois le caprice? Tu le vois??)
Je vous raconte pas les couches...

Au bout de quinze-vingt jours, puis presque un mois, en désespoir de cause et obligée de lui remettre ses pantalons en 12 mois parce que les autres lui tombaient sur les pieds, on part tous en route pour le cabinet du médecin, la mort dans l'âme.

Et ça n'a pas raté...

Tssssss... Trop fusionnelle, mon ***!

Bref, physiquement tout va bien, et forts du principe bien connu selon le quel "aucun enfant ne se laisse mourir de faim", nous autres pauvres parents tenons bon... Enfin, au moins à tour de rôle mais on fait ce qu'on peut, c'est épuisant tout ce cirque, et puis après une demi-heure de chansons, de jeux, de chantage (oui oui!!!) pour faire ouvrir la bouche au gnôme réticent, on a moyen envie de faire gouzi-gouzi et d'imiter l'avion en faisant voltiger la cuillère qu'on tient avec le doudou, transmuté pour l'occasion en marionnette... Vous voyez le tableau?

Bon, après moults interrogations internes et remises en question et tout le tralala, il s'est avéré que Môôôssieur a tout simpement décidé de ne rien avaler que j'aurais fait de mes blanches mains.

Le petit ***.

Le Schtroumpf est donc au régime Blédichef-tant-pis-pour-ta-gueule parce que aller au marché chercher des légumes frais et lui faire ses repas tous les jours, pour qu'il me les recrache dans le bavoir, ce n'est ni économique, ni rapide, et en plus c'est vexant.

Sainte Blédina priez pour moi.

10/07/2007

Petit homme deviendra grand...

Le plus grand amour du monde est fait de beaucoup de petites choses...

J'aime quand tes grands yeux pétillent de malice, j'aime leur couleur gris/bleu/vert, j'aime ce petit frisson qui te parcourt quand je caresse ton dos, j'aime sentir ta petite main confiante et chaude dans la mienne, j'aime te voir découvrir chaque petit objet qui t'entoure, j'aime quand tu me regardes et que tu penches la tête en souriant, j'aime quand tu me tends avidement les bras, j'aime quand tes yeux se ferment doucement, j'aime quand tu coinces ton Doudou puant dans ton cou, j'aime tes petites boucles soyeuses, j'aime ce pli dans ton cou, j'aime te chanter des chansons, j'aime tes petits pieds qui sentent le soir, j'aime ton nombril, j'aime cette petite bouche que tu nous tends parfois, j'aime tes petits habits, j'aime quand tu manges avec délice, j'aime tes jambes tendres qu'on a envie de manger, j'aime quand tu me pinces, j'aime la courbe douce de ta nuque, j'aime te chatouiller sous les bras, j'aime ton regard étonné, curieux, intrigué, malicieux, j'aime ta petite voix, j'aime quand tu dis "Maman", j'aime quand tu danses, j'aime quand tu sens bon le bébé, j'aime quand tu sens mauvais le bébé, j'aime quand tu marches d'un pas à la fois décidé et hésitant, j'aime quand tu essayes de mettre tes chaussures, j'aime quand tu te mouches dans mon t-shirt, j'aime quand tu joues à téléphoner, j'aime quand tu te pends à mon cou, j'aime te regarder quand tu penses qu'on ne te voit pas, j'aime voir ta tétine bouger au rythme de ta langue, j'aime te deviner quand tu souris derrière elle, j'aime quand il faut te câliner la nuit pour que tu te rendormes, j'aime cette petite fossette sur ta joue, j'aime ta peau si douce, j'aime quand tu t'acharnes sur la télécommande, j'aime que tu m'aimes...

De toi j'aime tout, même tes bêtises, tes caprices et tes tours de cochon...

Mon fils... Tu as illuminé ces 18 derniers mois, emplissant ma vie de soleil... De couches sales, de bave et de morve aussi, mais ça, c'est une autre histoire...

A toi, mon Coeur, pour tes 18 mois (+ 1 jour).

9/07/2007

Et puis quoi encore??

Peut-on rire de tout?

Là, vous avez un flashback: la Terminale, les cours de philo, la galère, quoi. Mais non, pas du tout. Pire.

Pas plus tard que ce soir, Chéri et moi regardons Canal +, l'émission du soir animée par Denisot (increvable, lui). Emission qui a déjà mérité un coup de gueule sur votre blog adoré (ici). On change pas une équipe qui gagne, qu'y disent.

Pendant l'émission, donc, le comique agaçant du moment (limite si je préférais pas Stéphane Guillon, et c'est pas peu dire) pond sa "chronique" (traduisez: trois minutes de pseudo-humour franchouillard arrosé de "j'suis un gars des cités moi, si Jamel a réussi, pourquoi pas moi?", avec quelques gros mots et une pointe d'insolence enrobée de sucre) et là, entre deux cuillérées de petites pâtes aux légumes enfournées dans la bouche de Noah, je m'arrête...

Le sujet du jour de la "chronique" de Machin: "Vous le savez peut-être pas, Michael Douglas (invité du soir avec Monica Belluci, rien que ça), mais la mode en France c'est de congeler les bébés!"

DAMNED. Il va pas oser, quand même?

Si.

Et de continuer sur sa lancée (quelques "ouh" timides dans le public, tout de même. Chic, il reste des humains sur Terre...) en "réfléchissant" sur la question... Exemples choisis:

"Quand tu l'embrasses pour lui dire bonne nuit, ça doit être tout froid!"
"Et si on regrette, on peut le décongeler au micro-ondes?"
"Et sinon, ils font plusieurs parfums, comme les esquimaus?"

Bon sang, je suis pas prude ni extrêmiste, mais quand même, y a que moi que ça gêne là??

Est-ce pour cela que nous nous sommes battus, que nous avons acquérri cette liberté d'expression chèrement gagnée? Pour que ce minable petit merdeux puisse sortir ça??? Et de quel droit???

Je sors de mes gonds parce que non, on ne peut pas rire de tout.
Il y a des choses qu'il faut respecter, Monsieur, comme la peine des gens et la dignité d'une famille. Il y a des choses qu'il faut protéger.

Et il y a des connards qui manquent trop souvent l'occasion de se taire.
Dommage que celui-ci ait eu la chance de la rater en direct à la télé.

Le mail va partir, non mais.

De quoi j'me mêle??

Force est de constater qu'autour de nous se produit une épidémie de Bébés.
Les cousins (félicitations Julien et Aurélie!), les cousines (vivement Janvier, Camille et Christophe!), les copines (coucou Caroline, Emilie, ma ptite Mouflette, Mélanie, Magali, Magali - y en a deux c'est pas de ma faute! -, Kate, etc, etc...), les soeurs des collègues (bravo à ta soeurette, Fabien!), les femmes des collègues (félicitations Angélique et Ludo!), enfin bref, ça se multiplie à tour de bras, l'été a été mauvais, et ça se voit!

Alors bien sûr, la même question est sur toutes les lèvres curieuses: "Et le prochain, c'est pour quand?"

Question que l'on vous posait déjà le 7 avril 2006, 24 pauvres petites heures après que vous soyez sortie de 6 mois d'alitement complet, de 3 hospitalisations et d'une césarienne mal digérée. Pauvre de vous.
Autant me demander: "Et sinon, quand est-ce que tu repasses 20 semaines hors-circuit et que tu te fais réouvrir le ventre, qu'on rigole un peu?"

J'ironise (c'est plus facile), mais ne pensez pas que je n'y pense pas!

Bien sûr que ça donne envie tous ces bidons ronds et ces tout petits bébés qui font rien que pioncer toute la journée!

Mais bon voilà, on fait ce qu'on veut, quand on veut! Je dis ça, mais il m'est arrivée à moi aussi, dans une journée Gaston Lagaf', de poser la question fatidique... Honte sur moi et les prochaines générations de moi!
Mais quand même, on va pas attraper toutes les femmes de notre entourage et leur scruter le bide comme une boule de cristal pour savoir quand c'est-y qu'elle va se décider à donner un petit frère ou une petite soeur à son premier/petit dernier!

Et puis, ces choses-là ne se planifient pas toujours! Encore heureux, même.

Et cette question, posée par une amie bien intentionnée au ventre rond ou une Mamie avide de re-pouponner, vous renvoie un peu à vos propres envies, à vos propres projets... "C'est pas que ça me plairait pas, mais..."

Et toutes vos amies qui ont eu des Bébés en même temps que vous et qui se mettent "déjà" à recommencer... "Et vous, alors??"

OUI, on en fera au moins un autre (après tout, celui-ci est plutôt réussi), mais pas tout de suite!
Et puis, de quoi j'me mêle d'abord?

8/17/2007

Perpèt' ou sursis?

Une amie m'a posé une question.
Je cite: "Garde t'on toujours ce statut de mère ou redevient-on à un moment donné simplement une femme?"
(Elle a le chic pour se prendre la tête, mais c'est aussi pour ça qu'on l'aime!)

Que répondre?
J'ai essayé, en tout cas.


Comme je l'ai déjà expliqué, deux personnes sont nées ce 6 avril 2006 à 10h51... Un enfant et sa mère.
Je suis re-née ce jour de printemps.

Une mère, est-ce que c'est une fonction, une personne, une partie d'une personne, est-ce moi? Une autre moi? Une partie de moi?

Je crois que c'est comme une enveloppe, qui m'a recouverte toute entière, comme si j'avais été "refondue" dans un autre moule, avec des bras pour accueillir un enfant, la poitrine pour le nourrir, les oreilles pour le comprendre, le coeur pour l'aimer...

Mais tout ça, ne l'avait-on pas en nous avant, prêt à bondir et à venir au grand jour quand enfin la vie nous donne un petit être à aimer plus que soi?
Comme si mon corps n'avait attendu que ce moment pour trouver sa vraie forme, sa vraie place, son vrai destin. Qu'il l'attendait, qu'il s'y préparait.

Bien sûr à la base l'existence de l'Homme n'a de but que par la perpétuation de l'espèce, donc nous sommes "génétiquement programmés" pour faire des enfants, à plus forte raison la femme.
Mais ce n'est pas qu'une question d'instinct, de gènes ou d'Evolution (eh oui, encore elle!).
Il y a longtemps que la maternité et la paternité ont pris un sens tout autre que la simple reproduction.
On n'est pas que géniteurs, on est parents: on élève, on aime, on donne, on façonne...
On a chacun sa façon de faire, et chacun sa vision de son propre rôle, mais on est tous d'accord pour dire que le but premier de la parentalité, c'est l'Amour.
Et ça, aucun gène, aucun Big Bang ne pourra jamais rien y faire...


En fin de compte, je crois que j'ai toujours été cette mère que je suis aujourd'hui, et qu'au lieu de changer le jour de la naissance de mon fils, je n'ai fait que laisser ma vraie nature se révéler...

Donc, mère un jour, mère toujours, à jamais...

8/15/2007

C'est un petit pas pour l'Homme...


Alors que j'étais, humble, sur le point de publier un démenti suite à mon dernier article, il s'est produit un événement de haute importance: mon bébé, mon nouveau-né, mon tout-petit... Est devenu bipède.


Là, cher lecteur, tu te dis "Aïe. L'a pas fini de courir!"

Et tu as raison!!! Je me le dis aussi.


Alors voilà, c'est fait, un jour on était là, et il était là, et il s'est barré, tout simplement. Limite si il s'est pas retourné en sifflant "Fais mes valises, Maman, chuis un homme."


Certains diront qu'il n'était pas pressé (16 mois quand même), mais nous on n'était pas impatients, loin de là!


Toute considération sportive mise à part (et pourtant, va y avoir du sport, ça c'est sûr), c'est une sacrée étape.


On dit que l'enfant naît, par nature, prématuré, d'environ 12 mois. Je m'explique.


Un petit mammifère qui naît (exemple: un petit chaton ou un petit poulain quoi), a déjà des dents et sait d'instinct se tenir debout, marcher, se nourrir... Ses parents lui apprennent le reste de ce qu'ils ont besoin de savoir (chasser, se défendre, etc).

Le petit d'homme naît après 9 mois de gestation parce que l'évolution a fait de nous des animaux à grosse tête! Donc, s'il restait plus longtemps dans le ventre de sa mère, il ne pourrait en sortir à cause de la taille de son crâne.

Mais donc, l'enfant qui vient au monde est loin d'être aussi "mature" que le poulain qui naît.


Ca vous en bouche un coin, hein?


Tout ça pour dire, si l'évolution avait évolué autrement, on accoucherait de bambins d'un ou deux ans (et si ça avait été le cas, on n'en aurait sûrement pas fait beaucoup, bonjour l'accouchement!).


La vache, ça aurait été trop naze!


Cette première année, quelle aventure!


7/18/2007

C'est arrivé près de chez vous...

La délicieuse petite bourgade de Saint Valéry en Caux, station balnéaire de Seine Maritime de plus en plus populaire depuis le passage de la Star Ac' en 2005, est sous le choc. Les autorités ne savent plus où donner de la tête, les habitants sont terrifiés:
"Les choses ne seront plus jamais pareilles", nous a confié anonymement l'un d'eux.

Certains, à mots couverts, évoquent un complot gouvernemental, d'autres une manoeuvre extra-terrestre. Tous s'accordent à dire que des mesures drastiques s'imposent.

Ce soir, aucun Valeriquais ne s'endormira tranquille...

Hier soir, aux alentours de 21 heures, selon toute vraisemblance, quelqu'un s'est introduit au domicile de la famille S. et a de toute évidence subtilisé le petit Noah, adorable bambin de 15 mois sage et souriant, objectivement tout à fait craquant, pour le remplacer par son jumeau maléfique ou quelque chose comme ça.
Dès lors, la pauvre Maman du bambin sus-nommé a remarqué le changement. Son témoignage est poignant:
"Depuis hier soir c'est INFERNAL. Rien ne semble lui faire entendre raison. Il hurle, tape, crise, refuse de dormir, de faire les marionettes, de jouer... Je me suis tout de suite dit qu'il avait dû se produire quelque chose d'horrible..."

Ces pauvres parents dévastés pleurent leur petit bébé angélique et calme, et ne peuvent que se désoler en silence d'avoir à élever un autre enfant désormais. Un enfant qui, s'il ressemble physiquement au leur, a vraisemblablement "le Diable au corps" selon un témoin.

Notre correspondant sur place, terrorisé, n'a pas souhaité s'exprimer. Il nous a simplement transmis ces lignes:

Ce midi les faits se confirment, et les conclusions sont terrifiantes:
Soit on a échangé les bébés, soit le petit Noah est devenu un sale gosse.

7/14/2007

Mais que fait la police???

Mon fils est maltraité.
La preuve:

Aucune complicité avec Papa


On lui met des Marcels

On le coiffe à la "one-again"

On l'enferme en cage (sans jouets)

D'ailleurs, le voici en télé-conférence avec Mamie et la DDASS...


Si vous ne me voyez plus poster... C'est qu'il a été placé!!!

7/02/2007

Y a plus d'jeunesse...

De nos jours, les djeunz, on les arrête plus.

Leur dernière lubie en date, c'est le tag. Pire, on ne tague plus seulement les portes de métro et autres glissières de sécurité d'autoroute, non non ma p'tite dame. Ô rage, Ô désespoir, Ô jeunesse ennemie, on a pris mon joli blog tout propre pour une toile d'art graphique de la rue.

Damned.

J'ai plus le choix maintenant.


Le principe: ça fait penser à ces chaînes pourries grâce auxquelles j'ai dû accumuler quelques siècles de malchance amoureuse, une bonne douzaine de maladies éradiquées mais néanmoins mortelles, environ 10 000 ans de misère, etc etc. Mais en fait, non. Enfin, pas complètement quoi.
On me tague (euh merci Gweniel - pis mon gnôme aussi l'est suicidaire, je compatis, on devrait faire un clube) et me v'là obligée de vous révéler 7 choses sur moi que vous ignorez (rassurez-vous, ça ne manque pas, mais par pitié n'appelez pas Voici, je tiens à ma réputation) puis de transmettre le machin comme une patate chaude à 7 autres bloggueurs de ma connaissance. Non sans leur faire une chtite pub au passage (ça mange pas de pain).

Prêts? Hop là.


- Je déteste le repassage. D'ailleurs, je ne repasse pas: je plie. Pauvre zhom, heureusement qu'il sait s'occuper de ses chemises tout seul!

- Je n'aime pas la glace. Paraît que je suis une extra-terrestre. Ben eskiouzmi, on fait c'qu'on peut avec c'qu'on a!

- J'aime les langues en général, et le Français en particulier. Je parle parfaitement l'Anglais, je comprends l'Espagnol (mais pas pratiqué depuis trop longtemps...), mais j'ai une passion pour le Français. Je fais partie des chieuses qui ne voient que les fautes d'orthographe, de conjugaison ou de grammaire. C'est plus fort que moi, ça me sort par les trous de nez. Voilà, c'est dit! (ça ne concerne pas les coupines de forum, mais plus principalement les endroits où on ne devrait pas lire de fautes: journaux, affiches, etc... D'ailleurs, rien à voir avec la choucroute, mais allez faire un tour sur ce site: retourne au CM1)

- Mes voisins ne me disent pas bonjour. Vive la Normandie. Si ça se trouve, je sens le Vieux Lille et le Maroilles et eux n'aiment que le Camembert, qui sait?

- J'peux pas saquer Arielle Dombasle. Sérieux. Rien que d'y penser j'ai des envies de meurtre. En général, quand on la voit onnzetivi je me retiens de jeter violemment des trucs sur l'écran. Si en plus elle l'ouvre je frise l'apoplexie, je crois que je suis allergique. Je sais, ça tient du délit de sale gueule, mais c'est viscéral, j'y peux rien!

- J'ai l'album des Spice Girls - et ça m'arrive de l'écouter (cette information va s'autodétruire dans pas longtemps, si vous la divulguez, je me verrai dans l'obligation de vous tuer).

- Je pleure de rire devant les Nuls, notamment le sketche de "l'Ecole du Fan" avec Valérie Lemercier. Je suis bon public en fait. L'humour potache, pipi-caca, noir... Tout me va!


Y en a encore un peu, je laisse?
Bon, il reste pas mal de choses en fait, mais je vous en garde pour plus tard!


Allez faire un tour chez...
* Manue: attention on devient vite accro, recettes faciles et bonnes idées, que du bonheur!
* Shalima aime le chocolat: faut que je lui dise que je lis son blog, j'ai sous-mariné jusqu'à maintenant, j'adore!
* Tranquille Emile: Le blog vient de déménager, le talent est toujours là!
* GaspardoBlog: là aussi j'vais devoir lâcher ma couverture, mais vous le valez bien...
* Cat': des profs comme ça, on n'en a jamais assez...
* Sonia: rien à dire, on aurait pu être soeurs.
* Romain & Chloé: J'veux une fiiiiiiille!
* Smiloche: juste parce que c'est une fille formidable!


Y a plein d'autres blogs dont je pourrais vous parler (Mayga, Futur Papa, Mme Pas Contente, Mère Indigne...) mais soit un tagueur est passé avant moi, soit les blogs sont fermés... Où va le monde, je vous le demande???!!!

6/17/2007

La parthénogénèse du poulpe en milieu para-aquatique.

En ce beau soir de fête des Pères, je demande à Mr Michelle, pleine de bonne volonté:
- "Chéri, sur quoi je pourrais écrire un article?
- Chérie, tu me prends de court... La parthénogénèse du poulpe en milieu para-aquatique?
- OK, comment t'écris "parthénogénèse"?
- Je sais pas."

Même pas cap' d'assumer.
Moi je suis cap, la preuve! Non mais (merci Google pour m'avoir gentiment donné la bonne orthographe de "parthénogénèse", by the way).

En fait, je cherchais des idées. Non pas que j'en manque, en soi, mais parfois, arrivée devant la page/l'écran, ben le blanc. Pas blanc net et sans tâche, à vrai dire, mais la volonté de ne pas écrire des choses sans intérêt, sans humour ou sans émotion.

Pas question de livrer n'importe quoi à mes chers lecteurs assidus. Sous peine de me faire lyncher sur la place publique du web. La fessée, pantalon baissé et tout et tout. Non, vraiment, je ne peux pas m'infliger ça. Sans compter que me voir pantalon baissé serait une punition pour quiconque a des yeux en bon état de fonctionnement ou à peu près.

Non pas que j'aie réellement un but culturel noble avec ce blog, mais quand même, ça serait con de pas vous coucher moins bête ce soir:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parth%C3%A9nogen%C3%A8se

Voilà, ça, c'est fait.

Maintenant, en cette période de Baccalauréat (gniark gniark gniark, merci la vie de me permettre d'être de l'autre côté de la barrière aujourd'hui), la question ouverte du jour, attention, gros coefficient:

"Et vous, sur quoi aimeriez-vous que j'écrive?"

6/05/2007

Mission Suicide!

Rappel des faits:
Vendredi = journée au zoo!

Résumé des épisodes précédents:
1 - Je viens grossir les rangs des mères misérables...
Et oui.
Je pensais que cela n'arrivait qu'aux autres... Et non.
Je me disais que cela n'arrivait qu'aux mères indignes, qui par leur maladresse infligent à leur enfant un drame sans nom.
Je pensais que ces accidents étaient la faute des parents indélicats qui ne savent pas prendre sur eux pour faire le bonheur de leurs enfants.
Je méprisais ces inconscients qui par manque d'attention déchirent le coeur des tout-petits.
Je jetais la pierre à la mère décomposée qui a le regard triste de ceux qui ont échoué.
Et ce qui devait arriver arriva. Chez nous aussi.

On a perdu le Doudou...


2 - Ouverture des négociations:
J'appelle le Zoo, pleine d'espoir. Ils ont bien un Doudou... (espoir) Il est bleu... (ESPOIIIR) Mais non, ce n'est pas le nôtre.
Diantre.
On a volé le Doudou!
Mais que fait la police??

3 - Tentative désespérée:
Dans un ultime sursaut d'espoir, j'appelle vaillamment le magasin où j'ai acheté ZE Doudou. Même pas peur.
Je prends sur moi pour ne pas montrer ma culpabilité de n'avoir ni acheté plusieurs exemplaires, ni suffisamment surveillé le précieux chiffon puant.
Et là...
Ô joie!
Ils l'ont!
Prévoyante (il serait temps), je demande à la Madame de m'en mettre deux de côté...

4 - Opération de récupérage:
Ce midi. J'vous tiens au courant. Suspense.
Et si ce n'était pas le bon Doudou?


La suite au prochain épisode...

6/03/2007

Être Maman, c'est...


C'est une page blanche que l'on vous offre, sur laquelle c'est à vous d'écrire la vie. Alors, pas à pas, mot après mot, vous écrivez ce que vous êtes, ce qu'il sera...


Lui, il vous fait confiance (pour l'instant), il tend les bras, il tolère (vaguement) les câlins, il subit les bisous sans (trop) râler...

C'est une responsabilité monstre (au "propre" comme au figuré), une grand bonheur, un fardeau parfois, un émerveillement chaque jour...

C'est se réveiller en pensant "routine" mais en sachant au fond de soi qu'aucune journée ne ressemblera à la précédente.


On tente de profiter de chaque instant, on en rate beaucoup, on vieillit, on chope des cheveux blancs...


J'ironise, bien sûr, c'est tellement plus facile...

Au fond, on aime chacun de ces moments, bon ou mauvais.

On les aime parce que chacun de ces instants est unique, parce que nos petits bouts poussent à la vitesse de l'éclair.


Aujourd'hui, c'était ma deuxième fête des Mères. Noah m'avait écrit une jolie carte, avec un poême et tout et tout (merci SuperNounou!).


De plus en plus, je regarde les petits garçons de 3, 4, 5 ans, et j'ai hâte que le mien grandisse. De le voir devenir un petit mec épanoui, rieur, espiègle...


En gros, vivement les colliers de nouilles!

5/25/2007

Monsieur Caractère!

Scènes de la vie quotidienne
(toute ressemblance avec des situations existantes ou ayant existé tient de la responsabilité seule et entière du personnage qui ressemble à un fils à moi existant ou ayant existé - selon l'issue finale dudit caractère, autrement dit si je l'ai pas envoyé à l'école militaire avant l'adolescence)...

Maman (qui a passé la journée à sourire faussement à un tas d'idiots après avoir passé une nuit d'enfer et courru après Bébé Adoré pendant une heure) - C'est moi qui commande ici!

Bébé Adoré (malgré tout) - Non.

Là, fatalement, tu te dis "Déjà!!?! Qu'est-ce que ça sera dans 10 ou 15 ans!", et tu as raison. Je me le dis aussi, d'ailleurs.



Maman (désespérément en peine de mots doux) - Dis "Maman"!
Bébé Adoré (mesquin) - Papa (ou "Caca", au pire)
- Maman
- PapaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAAAAA

K.O. en un seul round. Ingratitude, quand tu nous tiens...



Je passe sur le jeu préféré de tous les gnômes entre 1 et 2 ans, à savoir le fameux "Je jette, tu ramasses (vite)".

Je passe sur le regard "Quand est-ce qu'on mange?" qu'il nous lance vers 20 heures précises.

Je passe sur la danse du ventre qu'il pratique systématiquement sur la table à langer quand vous essayez désespérément de l'empêcher de s'étaler du vous-savez-quoi partout tout en essuyant le vous-savez-quoi sus-nommé tout en attrapant une couche propre etc, etc, etc.

Je passe sur le bain qui tourne au "Grand Bleu 2" grâce à votre cher et tendre Bébé Nageur qui innonde la pièce, ne daigne pas s'asseoir, ne se laisse pas savonner et essaye coûte que coûte de boire l'eau avec la mousse (et quand je dis "coûte que coûte", je pèse mes mots!)...

Je vous épargne également la criiise du "Je veux vadrouiller tout seul" ou "Je veux que tu me fasses marcher" généralement suivie du "Mais pourquoi tu t'arrêtes???" et qui se finit invariablement par la fameuse criiiiiiiiiiiise du "Mais sors-moi tout de suite de ce parc/de cette chaise!!!!!!!!!!!"


Môssieur a donc décrété que cette maison était la sienne, et que sa légitimité ne souffrait aucune contestation. Les parents crient? Qu'à cela ne tienne, Bébé Adoré crie plus fort.
Force est de constater que haut comme trois pommes et avec un cerveau de moineau, ce petit tyran a tout compris de la vie.

"Mes parents m'aiment. Profitons-en tant que ça dure!"


Grosse fatigue...

Dur dur de concilier travail et vie de famille!

Après avoir signé un contrat pour 14 heures par semaine, me voici en train de travailler un bon gros 5 ou 6 jours sur 7, le parc étant en pleine période de floraison, donc les semaines de plus grosses affluences...

Le tout après être tout juste rentrés de 5 jours aussi merveilleux qu'épuisants en Irlande (la Chose nous a manqué, mais rassurez-vous, c'était loin d'être réciproque - on s'amuse bien chez Mamie!), bref, grosse fatigue.

Je rejoins donc le train-train Bébé, Nounou, boulot, Nounou, Bébé, dîner, dodo. En essayant de ne sauter aucune étape. Que celles et ceux qui ont pitié lèvent la main!


A part ça, ma foi, tout va très bien, Madame la Marquise!

Noah trottine à la vitesse de l'éclair (du coup, pourquoi marcher?), fait "Allô" avec tout ce qui lui passe sous la main (je peux vous dire qu'il en raconte, des choses, à la télécommande!), refuse de s'asseoir dans le bain (ben oui, chez Mamie on a le droit de se lever, alors...), parle beaucoup (pas français, mais beaucoup) et... me manque.

Je pense à lui toute la journée, à son odeur, à ses yeux malins, à son sourire, qu'est-ce qu'il fait? a-t-il mangé? pense-t-il à moi? se demande-t-il pourquoi je ne suis pas avec lui?

Ah, la culpabilité de la Working Mom... Elle a la dent dure.


Vivement que les rhododendrons fanent!

5/08/2007

Lettre à retardement.

Adressée aux médecins qui ont fait naître mon fils...


Madame, ainsi que toute l'équipe de la maternité,


Je suis arrivée dans votre établissement un jour d'octobre 2005, alors enceinte de 3 mois. J'étais pleine de doutes, pleine d'espoir, pleine d'émotions...

J'en suis ressortie parfois enchantée, parfois émerveillée, parfois dubitative, parfois déçue...

Les sentiments ont mis du temps à venir, aujourd'hui encore les mots sont difficiles à trouver.

Novembre, la grossesse se complique...
Décembre, hospitalisation.
Janvier, hospitalisation.
Janvier encore, re-hospitalisation.

L'équipe a, pour 99% d'entre elle, été tout simplement formidable au cours de ces semaines difficiles! Pour cela je vous félicite de tout mon coeur!
Vous, Madame, vous êtes impliquée dans mon histoire à un point qui m'a touchée. Il n'était pas rare de vous voir dans ma chambre après 22h...
Nous avons harmonisé des soupirs de soulagement quand tout danger a été écarté.

Certains points, à ce moment-là, n'ont pas retenu mon attention - en tout cas pas assez.

Mon fils était en siège. Vous m'avez tout de suite parlé de césarienne. Et ce, à un terme où il avait tout le temps de se retourner. Et ce, à un terme où l'on aurait pu tenter certaines choses: tentative douce de retournement, radiopelvimétrie pour évaluer la taille de mon bassin... Une naissance en siège est aujourd'hui tout à fait commune...

Mais non.

Enfin, arrivée à 37 semaines, terme fatidique car seuil de prématurité du bébé, vous avez programmé "l'intervention" pour la semaine suivante. Y avait-il une autre raison à cette césarienne? Si c'est le cas, personne n'a jugé bon de m'en faire part. Mais cette question, je ne me la suis posée que bien plus tard.

Je suis ressortie cette fois-là de la clinique impatiente, réticente, joyeuse, soulagée, inquiète... Mais je n'ai pas cherché à analyser.
Dans mon coeur, je vous devais la vie de mon enfant... Et donc, ma confiance la plus aveugle.

Je n'ai pas posé de question. Je n'ai pas lu. Je n'ai pas fait de recherche. En tout cas pas à ce moment-là.
Je me suis laissée faire.
Je me suis laissée voler le jour, l'instant et les circonstances de la naissance de mon enfant. Pas de surprise pour moi, pas d'attente de signes, rien de naturel.
Je me suis laissée piquer le dos, attacher les bras, ouvrir le ventre, arracher mon fils à coups de scalpel, le corps à moitié endormi et la tête emplie de larmes que je ne comprenais pas, que j'ai mises sur le compte de l'émotion.
Ce n'est pas moi qui ai donné naissance à mon fils.
Ce n'est pas moi qui lui ai donné son premier bain.
J'ai dû me battre pour avoir mon bébé auprès de moi après sa venue au monde, j'ai dû me battre contre une sage-femme qui méprisait ma douleur, j'ai dû me battre pour qu'on finisse, agacée, par me mettre mon bébé au sein plus de trois heures après sa naissance. J'ai dû me battre, alors que mon coeur état torturé, contre l'incompréhension face à une jeune maman à qui on enlève son enfant la nuit et qui suite à cela ne sait plus ce qu'elle doit/peut/sait faire.

Une fois la grossesse terminée, plus d'écoute. J'ai tenté de vous parler, j'ai eu des soucis auxquels vous n'avez pas cherché de solution. En fin de compte, j'ai eu l'impression après coup de n'être qu'un nom sur un dossier. Un dossier classé, avec succès, puisque mon fils est né à terme, en bonne santé, suite à une césarienne parfaitement réussie. Pour cela, je vous remercie de tout mon coeur, mais...


Aujourd'hui, treize mois plus tard, j'hésite entre compréhension et tristesse. Et j'ai peur.
J'ai même peur de vous parler de la naissance d'un prochain enfant. Aurai-je mon mot à dire, alors?
Ou ne serai-je encore qu'une banale couveuse, allongée, bourrée de cachets, qu'on finit par ouvrir comme une boîte de conserve parce que cela rapporte plus, prend moins de temps, et n'offre pas - normalement - de surprise?
J'ai beaucoup aimé votre clinique, et les soins qui m'ont été apportés au long de ma grossesse.

Mais ce manque de dialogue, ce manque de considération des désirs des parents, cette porte fermée une fois la grossesse achevée, font que pour mon deuxième enfant, je me dirigerai ailleurs. Je me dirigerai là où on me demande comment je veux accueillir mon bébé. Je me dirigerai là où l'on laissera la nature suivre son cours de la façon la plus physiologique possible, avec respect.

Je ne sais pas si cette lettre partira un jour...

Mais j'avais besoin de mettre des mots sur cette souffrance, ce manque que je ressens, et dont j'ai mis si longtemps à me rendre compte, ou en tout cas à m'expliquer.


A bientôt, peut-être...

La complainte du Bébé étouffé!

Assez!

Au nom de tous les Bébés malbattus, je m'insurge.
On nous câline, on nous bisoute, on nous berce, on nous chatouille, on nous papouille, on nous gratouille, on nous baigne, on nous chouchoute, on nous dorlote, bref, on nous ETOUFFE!

Les parents, parlons-en! Ca nous sussurre des surnoms débiles en forme d'animaux, ça nous raconte des niaiseries pour nous endormir, ça nous fait l'avion avec une petite cuillère...
Bref, ça nous prend pour des billes!

L'heure de la révolte a sonné, camarades!

Bébés, Bébées, ne nous laissons plus faire béatement, stop aux risettes sur commande, plus de singeries grotesque pour amuser les grands!

Non parce que, moi, par exemple.
Mes parents, je les aime bien. Bon, je dis pas, les bisous, les câlins, entre nous, ça me dérange pas tant que ça. Les histoires, les chansons, les chatouilles, au fond, j'aime bien.

Mais bientôt, ça va commencer à bien faire!
Je suis grand, moi!

Maman, sois prévenue.
D'ici quelques temps, au lieu des éclats de rire, des léchouilles baveuses et des carresses/griffures-pincements dans le cou, tu auras:
- "Non Maman, pas de bisous devant les copains!"
- "Maman, dépose-moi à deux rues de l'école, c'est trop la te-hon d'arriver en break avec sa reum!"
- "Maman, voici Machine, c'est elle qui me fera des câlins désormais!"


Bon, je te laisse encore quelques années de sursis. Mais quand même, méfie-toi, ça te pend au nez!

En attendant... Tu peux continuer, c'est pas si mal tous ces mamours...


Ton fils chéri, Noah, 13 mois et un jour (non mais oh!)

4/28/2007

Copines d'avant...

Au hasard du surf, je suis tombée il y a quelques semaines sur le site que beaucoup d'entre vous connaissent: "Copains d'Avant".
Pour les non-initiés, ce site vous permet de rentrer en contact avec les anciens élèves des divers établissements que vous avez fréquentés, si tant est qu'ils sont inscrits eux aussi sur la base de données.

Bien sûr, j'ai passé une paire d'heures à naviguer en faisant des "Ah!" et des "Oh!" et des "Regaaaaarde Chériiiii j'étais assise en maths à côté de ce type!!". Soirée flashback, quoi.

Seul hic: pour contacter vos anciens accolytes fraîchement retrouvés, il faut sortir la Carte Bleue!
En un sens, je comprends. Mais quand même, je trouve que c'est cher payé pour une paire d'adresses mail qu'on peut sûrement trouver autrement...

Toujours est-il que j'ai croisé pas mal d'anciens comparses - sans réellement pouvoir les contacter, scrogneugneu... mais toujours pas décidée à débourser presque 30€ pour envoyer quelques mails - dont une amie très chère...

Une fille genre demi-portion qui s'est un jour assise à côté de moi lors de notre année de 6ème, nous avions donc 11 ans à tout casser. Une amie qui est devenue mon autre moi, une amie de celles qui restent à vos côtés coûte que coûte, une amie que dès cet instant je n'ai pas quittée.

Jusqu'à ce jour d'Août 2003 où nos chemins ont pris des directions différentes. On est tous fainéants en amitié. On pense à appeler, mais on ne le fait pas...
J'ai tenté quelques fois, puis je suis partie vivre sur un autre continent...
Mais je ne l'ai jamais oubliée.


Quand j'ai vu son nom sur ce site, la carte bleue m'a démangée... Finalement j'ai décidé de me débrouiller pour que l'adresse de ce blog apparaisse dans mon pseudo, en croisant les doigts pour qu'elle aie l'idée de venir y faire un tour.
Elle l'a fait.

Quelques mails ont été échangés depuis, ça fait du bien.

J'ai un peu peur d'avoir changé. Bien sûr, je ne suis plus la même, mais au fond, c'est toujours moi...
Je me rappelle ces années insouciantes où nous avons défini ensemble l'Amitié, ces années au cours desquelles nous avons fait les 400 coups, côte à côte.
Je me rappelle aussi ces années sans elle.

Je voudrais retrouver un peu de ce lien qui nous unissait, un peu de ce qui faisait qu'on se ressemblait.

J'espère sincèrement que cette nouvelle histoire qui commence nous redonnera le goût de celle que nous avions écrite pendant ces 10 années passées ensemble.


Amélie, j'ai tant de choses à te raconter...

A bientôt.

4/19/2007

J'allais oublier...

Vous connaissez, The fresh Prince???


L'herbe, ça chatouille les pieds!

J'ai pas encore compris qu'il faut soulever le biberon, mais y a de l'idée!

Non non, je me fous pas de ta tête!!!

Trop cool d'être debout... Mais... Tu me lâches pas, Mamie, hein?

Voilà comment je fais pour faire mes cascades...


Concentration extrême:

Mon père, ce héros!

Joyeuses Pâques!!!

Je suis comme ma Maman, je suis livrivore! (Les connaisseurs auront remarqué que je lis même à l'envers!)