7/31/2006

Agoraphobie

Avoir passé toutes ces semaines enfermée et centrée sur mon nombril (au sens propre comme au figuré), ça laisse des traces.
Eh ouais, rester tant de temps sans voir du monde, sans sortir de chez soi ou presque, obligé, ça te détraque le bocal... J'y ai pas échappé.

Déjà, dans la chambre à la maternité, après la naissance de Noah, tout ce monde, ça m'a tourné la tête... Et y en avait pas tant que ça (du monde)!

Après, il faut rentrer chez soi, présenter la merveille à l'entourage, plein de gens viennent chez vous admirer la bête. Doucement, il faut reprendre une vie sociale (so... quoi?), aller faire les courses, tout ça.

Bon, ça c'est fait.

Ma transformation en ménagère de moins de 50 ans presque complète, il ne me reste plus qu'à sortir en jogging douteux ou à porter des bigoudis la nuit ou encore un bonnet de douche...


Eh, mollo fillot, j'en suis pas là! Bon, OK, il m'est arrivé de sortir chercher le courrier en pyjama, OK, je suis la reine de la course en caddie au Leclerc du coin, OK, je fais ma râleuse de façon tout à fait légitime de temps en temps ("T'as vu, elle fume avec ses gamins à côté!" / "Regarde, encore un qui attache pas ses gosses en voiture" / "Tu vas te grouiller de traverser, mémé???", etc, etc...) mais bon.

Faut bien que je me réhabitue à la foule... C'est là qu'on se rend compte à quel point on est devenu associal, à avoir passé tant de temps dans sa grotte...


Aïe, je suis un ours!

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Alors là je suis d'accord avec toi ! et réapprendre à parler aussi ! quand tu passes la moitié d'une journée à gazouiller tu as du mal à tenir toute une conversation d'adulte !

Anonyme a dit…

Mais on t'aime même si tu es devenue un ooooooooourrssssss!!
Plein de bisous!

Zeprof a dit…

je compatis :-)