2/08/2008

Un peu de bon sens dans ce monde de fous...

Une fois n'est pas coutume, je vais exprimer des opinions sur mon blog. Des vraies, des pures et dures. Gare à vous.


En intro, au risque de vous saoûler avec mes élucubrations routières, j'ai encore failli mourir une bonne douzaine de fois ce matin (au bas mot) au cours de mon trajet bi-quotidien maison/boulot. Motard en furie, routier enragé, pépé perdu, tracteur embourbé et j'en passe (pas de sanglier aujourd'hui, "c'est toujours ça de pris" comme dirait l'autre), bref, le calvaire journalier de tous les travailleurs courageux que nous sommes.

Une fois arrivée à 100m du boulot, je passe devant le marchand de journaux. Et là, que vois-je?





Autant vous le dire, j'ai repris foi en l'espèce humaine. Le pays et les médias ne sont donc pas tous sourds et aveugles (et muets)!


Toute considération réellement politique mise à part (quoique...) j'ai beau être pour la liberté individuelle et la famille moderne, je n'adhère pas à cette "pipolisation" des zhoms politiques que certains jugent un mal nécessaire.


En France on se dit tradi, on regarde encore de travers les parents d'enfants nés hors mariage (alors qu'on parle là de près de la moitié des enfants Français qui naissent de nos jours - et de mon fils, accessoirement!), on refuse les droits des couples aux homosexuels... Et on regarde notre Président divorcer, puis se remarier (avec un mannequin, siouplé) sous les sunlights des paparazzi, et ce en l'espace de 3 mois, entre deux soulèvements de foules ouvrières syndiquées, entre deux déplacements médiatisés à l'étranger... Ce Président qui voyage alors même que la France gronde, ce Président qui veut s'attirer la faveur des sondages en ratifiant la loi sur le tabac mais négocie en ce moment-même avec les buralistes un possible assouplissement de ladite loi. Ce Président qui a la promesse facile mais qui préfère s'afficher Rolex au poignet en plein jogging avant d'aller cirer les pompes (pour rester polie) de Bush.


Mais fi de tout cela. Loin de moi l'idée de m'abaisser à la propagande. Diantre.

Qu'on soit de gauche, de droite, du milieu ou même d'ailleurs, c'est bien un homme qu'on a élu (enfin, quand je dis "on", vous me comprenez), la majorité a parlé.


Et vous savez pas le pire? C'est qu'à mon avis on en a pris pour 10 ans. J'ai hésité, mais c'est dit. Quelle plaie!