10/31/2007

Cancer et génétique...

Les recherches tendent à prouver que le cancer est bel et bien partiellement héréditaire.
Malheureusement quelle avancée cela apporte-t-il aux malades?...

Mes grands-parents ont eu trois fils: l'un a eu un cancer qui a été guéri, le second en a eu un qu'il n'a pas pu vaincre, et le troisième est en pleine forme.
Le second est "parti" il y a pas loin de quinze ans maintenant. Il avait deux filles. L'une d'entre elles a eu à son tour des enfants, dont une fille qui s'est battue comme une lionne contre la leucémie, et qui a malheureusement rejoint son grand-père en 2006. Elle avait quinze ans.

Revenons-en à mon cher Pépé, qui a des soucis respiratoires depuis quelques années...
Il a été emmené aux urgences à cause de son emphysème la semaine dernière.
Les examens ont révélé bien pire...

C'est désormais à mon Pépé de se battre à son tour contre le cancer et ses métastases... J'ai l'impression d'écrire des gros mots...
Je repense à mon autre Papy, qui s'est battu lui aussi à armes inégales et qui fut terrassé en 3 semaines...

C'est presque du génocide... Cette terrible maladie arrive sournoisement à décimer une partie de votre famille, à menacer ou à vous enlever ceux que vous aimez, ceux que vous pensiez immortels jusqu'à ce que quelques petites cellules leur grignottent le fil auquel leur vie tenait...

Les grand-parents, les parents, les enfants...
La maladie est aveugle et elle frappe au hasard, plus insidieuse et plus fatale qu'un régiment armé...
Et on ne peut condamner personne pour ces crimes...
Parce que "c'est la vie"...


En tout cas, je ne suis pas croyante.
Pourtant, hier, j'ai visité une église magnifique, dont les vitraux dessinés par Braque scintillaient au soleil et se projetaient dans tout l'intérieur de la chapelle.
Des bougies brûlaient... Allumées par des âmes perdues qui cherchent leur chemin et demandent à leurs chers disparus d'éclairer leur route, ou simplement des âmes en peine lançant un cri d'amour à ceux qui leur manquent, pour que ces derniers sachent d'une façon ou d'une autre qu'on ne les oublie pas.


Et moi, l'athée, moi la païenne, moi qui peut jurer de tout sauf de Dieu, j'ai vidé mon porte-monnaie dans le tronc et j'ai allumé un cierge...

10/09/2007

J'ai testé pour vous: mon fils est un sale petit ingrat!

Oui oui, vous avez bien lu!

Déjà que Môôôssieur avait décidé d'affirmer son caractère bien trempé (je me demande bien de qui il tient ça...) il y a quelques semaines, nous avons eu le plaisir d'assister de près à une authentique grève de la faim comme on n'en fait plus. Avec crises de panique et tout et tout. Et même des larmes. Rien que ça. Le mai 68 de la petite enfance. La crise de pré-pré-pré-ado. Damned.
Même avec l'assiette Kirikou ou la cuillère Mickey qui change de couleur quand c'est trop chaud.
Même avec les morceaux, sans morceaux, même en soupe ou en potage.
Bon sang, même avec de la Vache-vous-savez-quoi!!!

Il ne se nourrissait plus que de lait, de yaourts, de compotes et de gâteaux. (Tu le vois le caprice? Tu le vois??)
Je vous raconte pas les couches...

Au bout de quinze-vingt jours, puis presque un mois, en désespoir de cause et obligée de lui remettre ses pantalons en 12 mois parce que les autres lui tombaient sur les pieds, on part tous en route pour le cabinet du médecin, la mort dans l'âme.

Et ça n'a pas raté...

Tssssss... Trop fusionnelle, mon ***!

Bref, physiquement tout va bien, et forts du principe bien connu selon le quel "aucun enfant ne se laisse mourir de faim", nous autres pauvres parents tenons bon... Enfin, au moins à tour de rôle mais on fait ce qu'on peut, c'est épuisant tout ce cirque, et puis après une demi-heure de chansons, de jeux, de chantage (oui oui!!!) pour faire ouvrir la bouche au gnôme réticent, on a moyen envie de faire gouzi-gouzi et d'imiter l'avion en faisant voltiger la cuillère qu'on tient avec le doudou, transmuté pour l'occasion en marionnette... Vous voyez le tableau?

Bon, après moults interrogations internes et remises en question et tout le tralala, il s'est avéré que Môôôssieur a tout simpement décidé de ne rien avaler que j'aurais fait de mes blanches mains.

Le petit ***.

Le Schtroumpf est donc au régime Blédichef-tant-pis-pour-ta-gueule parce que aller au marché chercher des légumes frais et lui faire ses repas tous les jours, pour qu'il me les recrache dans le bavoir, ce n'est ni économique, ni rapide, et en plus c'est vexant.

Sainte Blédina priez pour moi.

10/07/2007

Petit homme deviendra grand...

Le plus grand amour du monde est fait de beaucoup de petites choses...

J'aime quand tes grands yeux pétillent de malice, j'aime leur couleur gris/bleu/vert, j'aime ce petit frisson qui te parcourt quand je caresse ton dos, j'aime sentir ta petite main confiante et chaude dans la mienne, j'aime te voir découvrir chaque petit objet qui t'entoure, j'aime quand tu me regardes et que tu penches la tête en souriant, j'aime quand tu me tends avidement les bras, j'aime quand tes yeux se ferment doucement, j'aime quand tu coinces ton Doudou puant dans ton cou, j'aime tes petites boucles soyeuses, j'aime ce pli dans ton cou, j'aime te chanter des chansons, j'aime tes petits pieds qui sentent le soir, j'aime ton nombril, j'aime cette petite bouche que tu nous tends parfois, j'aime tes petits habits, j'aime quand tu manges avec délice, j'aime tes jambes tendres qu'on a envie de manger, j'aime quand tu me pinces, j'aime la courbe douce de ta nuque, j'aime te chatouiller sous les bras, j'aime ton regard étonné, curieux, intrigué, malicieux, j'aime ta petite voix, j'aime quand tu dis "Maman", j'aime quand tu danses, j'aime quand tu sens bon le bébé, j'aime quand tu sens mauvais le bébé, j'aime quand tu marches d'un pas à la fois décidé et hésitant, j'aime quand tu essayes de mettre tes chaussures, j'aime quand tu te mouches dans mon t-shirt, j'aime quand tu joues à téléphoner, j'aime quand tu te pends à mon cou, j'aime te regarder quand tu penses qu'on ne te voit pas, j'aime voir ta tétine bouger au rythme de ta langue, j'aime te deviner quand tu souris derrière elle, j'aime quand il faut te câliner la nuit pour que tu te rendormes, j'aime cette petite fossette sur ta joue, j'aime ta peau si douce, j'aime quand tu t'acharnes sur la télécommande, j'aime que tu m'aimes...

De toi j'aime tout, même tes bêtises, tes caprices et tes tours de cochon...

Mon fils... Tu as illuminé ces 18 derniers mois, emplissant ma vie de soleil... De couches sales, de bave et de morve aussi, mais ça, c'est une autre histoire...

A toi, mon Coeur, pour tes 18 mois (+ 1 jour).