8/17/2007

Perpèt' ou sursis?

Une amie m'a posé une question.
Je cite: "Garde t'on toujours ce statut de mère ou redevient-on à un moment donné simplement une femme?"
(Elle a le chic pour se prendre la tête, mais c'est aussi pour ça qu'on l'aime!)

Que répondre?
J'ai essayé, en tout cas.


Comme je l'ai déjà expliqué, deux personnes sont nées ce 6 avril 2006 à 10h51... Un enfant et sa mère.
Je suis re-née ce jour de printemps.

Une mère, est-ce que c'est une fonction, une personne, une partie d'une personne, est-ce moi? Une autre moi? Une partie de moi?

Je crois que c'est comme une enveloppe, qui m'a recouverte toute entière, comme si j'avais été "refondue" dans un autre moule, avec des bras pour accueillir un enfant, la poitrine pour le nourrir, les oreilles pour le comprendre, le coeur pour l'aimer...

Mais tout ça, ne l'avait-on pas en nous avant, prêt à bondir et à venir au grand jour quand enfin la vie nous donne un petit être à aimer plus que soi?
Comme si mon corps n'avait attendu que ce moment pour trouver sa vraie forme, sa vraie place, son vrai destin. Qu'il l'attendait, qu'il s'y préparait.

Bien sûr à la base l'existence de l'Homme n'a de but que par la perpétuation de l'espèce, donc nous sommes "génétiquement programmés" pour faire des enfants, à plus forte raison la femme.
Mais ce n'est pas qu'une question d'instinct, de gènes ou d'Evolution (eh oui, encore elle!).
Il y a longtemps que la maternité et la paternité ont pris un sens tout autre que la simple reproduction.
On n'est pas que géniteurs, on est parents: on élève, on aime, on donne, on façonne...
On a chacun sa façon de faire, et chacun sa vision de son propre rôle, mais on est tous d'accord pour dire que le but premier de la parentalité, c'est l'Amour.
Et ça, aucun gène, aucun Big Bang ne pourra jamais rien y faire...


En fin de compte, je crois que j'ai toujours été cette mère que je suis aujourd'hui, et qu'au lieu de changer le jour de la naissance de mon fils, je n'ai fait que laisser ma vraie nature se révéler...

Donc, mère un jour, mère toujours, à jamais...

8/15/2007

C'est un petit pas pour l'Homme...


Alors que j'étais, humble, sur le point de publier un démenti suite à mon dernier article, il s'est produit un événement de haute importance: mon bébé, mon nouveau-né, mon tout-petit... Est devenu bipède.


Là, cher lecteur, tu te dis "Aïe. L'a pas fini de courir!"

Et tu as raison!!! Je me le dis aussi.


Alors voilà, c'est fait, un jour on était là, et il était là, et il s'est barré, tout simplement. Limite si il s'est pas retourné en sifflant "Fais mes valises, Maman, chuis un homme."


Certains diront qu'il n'était pas pressé (16 mois quand même), mais nous on n'était pas impatients, loin de là!


Toute considération sportive mise à part (et pourtant, va y avoir du sport, ça c'est sûr), c'est une sacrée étape.


On dit que l'enfant naît, par nature, prématuré, d'environ 12 mois. Je m'explique.


Un petit mammifère qui naît (exemple: un petit chaton ou un petit poulain quoi), a déjà des dents et sait d'instinct se tenir debout, marcher, se nourrir... Ses parents lui apprennent le reste de ce qu'ils ont besoin de savoir (chasser, se défendre, etc).

Le petit d'homme naît après 9 mois de gestation parce que l'évolution a fait de nous des animaux à grosse tête! Donc, s'il restait plus longtemps dans le ventre de sa mère, il ne pourrait en sortir à cause de la taille de son crâne.

Mais donc, l'enfant qui vient au monde est loin d'être aussi "mature" que le poulain qui naît.


Ca vous en bouche un coin, hein?


Tout ça pour dire, si l'évolution avait évolué autrement, on accoucherait de bambins d'un ou deux ans (et si ça avait été le cas, on n'en aurait sûrement pas fait beaucoup, bonjour l'accouchement!).


La vache, ça aurait été trop naze!


Cette première année, quelle aventure!