6/17/2007

La parthénogénèse du poulpe en milieu para-aquatique.

En ce beau soir de fête des Pères, je demande à Mr Michelle, pleine de bonne volonté:
- "Chéri, sur quoi je pourrais écrire un article?
- Chérie, tu me prends de court... La parthénogénèse du poulpe en milieu para-aquatique?
- OK, comment t'écris "parthénogénèse"?
- Je sais pas."

Même pas cap' d'assumer.
Moi je suis cap, la preuve! Non mais (merci Google pour m'avoir gentiment donné la bonne orthographe de "parthénogénèse", by the way).

En fait, je cherchais des idées. Non pas que j'en manque, en soi, mais parfois, arrivée devant la page/l'écran, ben le blanc. Pas blanc net et sans tâche, à vrai dire, mais la volonté de ne pas écrire des choses sans intérêt, sans humour ou sans émotion.

Pas question de livrer n'importe quoi à mes chers lecteurs assidus. Sous peine de me faire lyncher sur la place publique du web. La fessée, pantalon baissé et tout et tout. Non, vraiment, je ne peux pas m'infliger ça. Sans compter que me voir pantalon baissé serait une punition pour quiconque a des yeux en bon état de fonctionnement ou à peu près.

Non pas que j'aie réellement un but culturel noble avec ce blog, mais quand même, ça serait con de pas vous coucher moins bête ce soir:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parth%C3%A9nogen%C3%A8se

Voilà, ça, c'est fait.

Maintenant, en cette période de Baccalauréat (gniark gniark gniark, merci la vie de me permettre d'être de l'autre côté de la barrière aujourd'hui), la question ouverte du jour, attention, gros coefficient:

"Et vous, sur quoi aimeriez-vous que j'écrive?"

6/05/2007

Mission Suicide!

Rappel des faits:
Vendredi = journée au zoo!

Résumé des épisodes précédents:
1 - Je viens grossir les rangs des mères misérables...
Et oui.
Je pensais que cela n'arrivait qu'aux autres... Et non.
Je me disais que cela n'arrivait qu'aux mères indignes, qui par leur maladresse infligent à leur enfant un drame sans nom.
Je pensais que ces accidents étaient la faute des parents indélicats qui ne savent pas prendre sur eux pour faire le bonheur de leurs enfants.
Je méprisais ces inconscients qui par manque d'attention déchirent le coeur des tout-petits.
Je jetais la pierre à la mère décomposée qui a le regard triste de ceux qui ont échoué.
Et ce qui devait arriver arriva. Chez nous aussi.

On a perdu le Doudou...


2 - Ouverture des négociations:
J'appelle le Zoo, pleine d'espoir. Ils ont bien un Doudou... (espoir) Il est bleu... (ESPOIIIR) Mais non, ce n'est pas le nôtre.
Diantre.
On a volé le Doudou!
Mais que fait la police??

3 - Tentative désespérée:
Dans un ultime sursaut d'espoir, j'appelle vaillamment le magasin où j'ai acheté ZE Doudou. Même pas peur.
Je prends sur moi pour ne pas montrer ma culpabilité de n'avoir ni acheté plusieurs exemplaires, ni suffisamment surveillé le précieux chiffon puant.
Et là...
Ô joie!
Ils l'ont!
Prévoyante (il serait temps), je demande à la Madame de m'en mettre deux de côté...

4 - Opération de récupérage:
Ce midi. J'vous tiens au courant. Suspense.
Et si ce n'était pas le bon Doudou?


La suite au prochain épisode...

6/03/2007

Être Maman, c'est...


C'est une page blanche que l'on vous offre, sur laquelle c'est à vous d'écrire la vie. Alors, pas à pas, mot après mot, vous écrivez ce que vous êtes, ce qu'il sera...


Lui, il vous fait confiance (pour l'instant), il tend les bras, il tolère (vaguement) les câlins, il subit les bisous sans (trop) râler...

C'est une responsabilité monstre (au "propre" comme au figuré), une grand bonheur, un fardeau parfois, un émerveillement chaque jour...

C'est se réveiller en pensant "routine" mais en sachant au fond de soi qu'aucune journée ne ressemblera à la précédente.


On tente de profiter de chaque instant, on en rate beaucoup, on vieillit, on chope des cheveux blancs...


J'ironise, bien sûr, c'est tellement plus facile...

Au fond, on aime chacun de ces moments, bon ou mauvais.

On les aime parce que chacun de ces instants est unique, parce que nos petits bouts poussent à la vitesse de l'éclair.


Aujourd'hui, c'était ma deuxième fête des Mères. Noah m'avait écrit une jolie carte, avec un poême et tout et tout (merci SuperNounou!).


De plus en plus, je regarde les petits garçons de 3, 4, 5 ans, et j'ai hâte que le mien grandisse. De le voir devenir un petit mec épanoui, rieur, espiègle...


En gros, vivement les colliers de nouilles!