Scènes de la vie quotidienne
(toute ressemblance avec des situations existantes ou ayant existé tient de la responsabilité seule et entière du personnage qui ressemble à un fils à moi existant ou ayant existé - selon l'issue finale dudit caractère, autrement dit si je l'ai pas envoyé à l'école militaire avant l'adolescence)...
Maman (qui a passé la journée à sourire faussement à un tas d'idiots après avoir passé une nuit d'enfer et courru après Bébé Adoré pendant une heure) - C'est moi qui commande ici!
Bébé Adoré (malgré tout) - Non.
Là, fatalement, tu te dis "Déjà!!?! Qu'est-ce que ça sera dans 10 ou 15 ans!", et tu as raison. Je me le dis aussi, d'ailleurs.
Maman (désespérément en peine de mots doux) - Dis "Maman"!
Bébé Adoré (mesquin) - Papa (ou "Caca", au pire)
- Maman
- PapaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAAAAA
K.O. en un seul round. Ingratitude, quand tu nous tiens...
Je passe sur le jeu préféré de tous les gnômes entre 1 et 2 ans, à savoir le fameux "Je jette, tu ramasses (vite)".
Je passe sur le regard "Quand est-ce qu'on mange?" qu'il nous lance vers 20 heures précises.
Je passe sur la danse du ventre qu'il pratique systématiquement sur la table à langer quand vous essayez désespérément de l'empêcher de s'étaler du vous-savez-quoi partout tout en essuyant le vous-savez-quoi sus-nommé tout en attrapant une couche propre etc, etc, etc.
Je passe sur le bain qui tourne au "Grand Bleu 2" grâce à votre cher et tendre Bébé Nageur qui innonde la pièce, ne daigne pas s'asseoir, ne se laisse pas savonner et essaye coûte que coûte de boire l'eau avec la mousse (et quand je dis "coûte que coûte", je pèse mes mots!)...
Je vous épargne également la criiise du "Je veux vadrouiller tout seul" ou "Je veux que tu me fasses marcher" généralement suivie du "Mais pourquoi tu t'arrêtes???" et qui se finit invariablement par la fameuse criiiiiiiiiiiise du "Mais sors-moi tout de suite de ce parc/de cette chaise!!!!!!!!!!!"
Môssieur a donc décrété que cette maison était la sienne, et que sa légitimité ne souffrait aucune contestation. Les parents crient? Qu'à cela ne tienne, Bébé Adoré crie plus fort.
Force est de constater que haut comme trois pommes et avec un cerveau de moineau, ce petit tyran a tout compris de la vie.
"Mes parents m'aiment. Profitons-en tant que ça dure!"
Avant, j'avais des principes. Maintenant, j'ai des enfants.
5/25/2007
Grosse fatigue...
Dur dur de concilier travail et vie de famille!
Après avoir signé un contrat pour 14 heures par semaine, me voici en train de travailler un bon gros 5 ou 6 jours sur 7, le parc étant en pleine période de floraison, donc les semaines de plus grosses affluences...
Le tout après être tout juste rentrés de 5 jours aussi merveilleux qu'épuisants en Irlande (la Chose nous a manqué, mais rassurez-vous, c'était loin d'être réciproque - on s'amuse bien chez Mamie!), bref, grosse fatigue.
Je rejoins donc le train-train Bébé, Nounou, boulot, Nounou, Bébé, dîner, dodo. En essayant de ne sauter aucune étape. Que celles et ceux qui ont pitié lèvent la main!
A part ça, ma foi, tout va très bien, Madame la Marquise!
Noah trottine à la vitesse de l'éclair (du coup, pourquoi marcher?), fait "Allô" avec tout ce qui lui passe sous la main (je peux vous dire qu'il en raconte, des choses, à la télécommande!), refuse de s'asseoir dans le bain (ben oui, chez Mamie on a le droit de se lever, alors...), parle beaucoup (pas français, mais beaucoup) et... me manque.
Je pense à lui toute la journée, à son odeur, à ses yeux malins, à son sourire, qu'est-ce qu'il fait? a-t-il mangé? pense-t-il à moi? se demande-t-il pourquoi je ne suis pas avec lui?
Ah, la culpabilité de la Working Mom... Elle a la dent dure.
Vivement que les rhododendrons fanent!
Après avoir signé un contrat pour 14 heures par semaine, me voici en train de travailler un bon gros 5 ou 6 jours sur 7, le parc étant en pleine période de floraison, donc les semaines de plus grosses affluences...
Le tout après être tout juste rentrés de 5 jours aussi merveilleux qu'épuisants en Irlande (la Chose nous a manqué, mais rassurez-vous, c'était loin d'être réciproque - on s'amuse bien chez Mamie!), bref, grosse fatigue.
Je rejoins donc le train-train Bébé, Nounou, boulot, Nounou, Bébé, dîner, dodo. En essayant de ne sauter aucune étape. Que celles et ceux qui ont pitié lèvent la main!
A part ça, ma foi, tout va très bien, Madame la Marquise!
Noah trottine à la vitesse de l'éclair (du coup, pourquoi marcher?), fait "Allô" avec tout ce qui lui passe sous la main (je peux vous dire qu'il en raconte, des choses, à la télécommande!), refuse de s'asseoir dans le bain (ben oui, chez Mamie on a le droit de se lever, alors...), parle beaucoup (pas français, mais beaucoup) et... me manque.
Je pense à lui toute la journée, à son odeur, à ses yeux malins, à son sourire, qu'est-ce qu'il fait? a-t-il mangé? pense-t-il à moi? se demande-t-il pourquoi je ne suis pas avec lui?
Ah, la culpabilité de la Working Mom... Elle a la dent dure.
Vivement que les rhododendrons fanent!
Libellés :
Fourre-tout parental,
Jeune Maman Insupportable
5/08/2007
Lettre à retardement.
Adressée aux médecins qui ont fait naître mon fils...
Madame, ainsi que toute l'équipe de la maternité,
Je suis arrivée dans votre établissement un jour d'octobre 2005, alors enceinte de 3 mois. J'étais pleine de doutes, pleine d'espoir, pleine d'émotions...
J'en suis ressortie parfois enchantée, parfois émerveillée, parfois dubitative, parfois déçue...
Les sentiments ont mis du temps à venir, aujourd'hui encore les mots sont difficiles à trouver.
Novembre, la grossesse se complique...
Décembre, hospitalisation.
Janvier, hospitalisation.
Janvier encore, re-hospitalisation.
L'équipe a, pour 99% d'entre elle, été tout simplement formidable au cours de ces semaines difficiles! Pour cela je vous félicite de tout mon coeur!
Vous, Madame, vous êtes impliquée dans mon histoire à un point qui m'a touchée. Il n'était pas rare de vous voir dans ma chambre après 22h...
Nous avons harmonisé des soupirs de soulagement quand tout danger a été écarté.
Certains points, à ce moment-là, n'ont pas retenu mon attention - en tout cas pas assez.
Mon fils était en siège. Vous m'avez tout de suite parlé de césarienne. Et ce, à un terme où il avait tout le temps de se retourner. Et ce, à un terme où l'on aurait pu tenter certaines choses: tentative douce de retournement, radiopelvimétrie pour évaluer la taille de mon bassin... Une naissance en siège est aujourd'hui tout à fait commune...
Mais non.
Enfin, arrivée à 37 semaines, terme fatidique car seuil de prématurité du bébé, vous avez programmé "l'intervention" pour la semaine suivante. Y avait-il une autre raison à cette césarienne? Si c'est le cas, personne n'a jugé bon de m'en faire part. Mais cette question, je ne me la suis posée que bien plus tard.
Je suis ressortie cette fois-là de la clinique impatiente, réticente, joyeuse, soulagée, inquiète... Mais je n'ai pas cherché à analyser.
Dans mon coeur, je vous devais la vie de mon enfant... Et donc, ma confiance la plus aveugle.
Je n'ai pas posé de question. Je n'ai pas lu. Je n'ai pas fait de recherche. En tout cas pas à ce moment-là.
Je me suis laissée faire.
Je me suis laissée voler le jour, l'instant et les circonstances de la naissance de mon enfant. Pas de surprise pour moi, pas d'attente de signes, rien de naturel.
Je me suis laissée piquer le dos, attacher les bras, ouvrir le ventre, arracher mon fils à coups de scalpel, le corps à moitié endormi et la tête emplie de larmes que je ne comprenais pas, que j'ai mises sur le compte de l'émotion.
Ce n'est pas moi qui ai donné naissance à mon fils.
Ce n'est pas moi qui lui ai donné son premier bain.
J'ai dû me battre pour avoir mon bébé auprès de moi après sa venue au monde, j'ai dû me battre contre une sage-femme qui méprisait ma douleur, j'ai dû me battre pour qu'on finisse, agacée, par me mettre mon bébé au sein plus de trois heures après sa naissance. J'ai dû me battre, alors que mon coeur état torturé, contre l'incompréhension face à une jeune maman à qui on enlève son enfant la nuit et qui suite à cela ne sait plus ce qu'elle doit/peut/sait faire.
Une fois la grossesse terminée, plus d'écoute. J'ai tenté de vous parler, j'ai eu des soucis auxquels vous n'avez pas cherché de solution. En fin de compte, j'ai eu l'impression après coup de n'être qu'un nom sur un dossier. Un dossier classé, avec succès, puisque mon fils est né à terme, en bonne santé, suite à une césarienne parfaitement réussie. Pour cela, je vous remercie de tout mon coeur, mais...
Aujourd'hui, treize mois plus tard, j'hésite entre compréhension et tristesse. Et j'ai peur.
J'ai même peur de vous parler de la naissance d'un prochain enfant. Aurai-je mon mot à dire, alors?
Ou ne serai-je encore qu'une banale couveuse, allongée, bourrée de cachets, qu'on finit par ouvrir comme une boîte de conserve parce que cela rapporte plus, prend moins de temps, et n'offre pas - normalement - de surprise?
J'ai beaucoup aimé votre clinique, et les soins qui m'ont été apportés au long de ma grossesse.
Mais ce manque de dialogue, ce manque de considération des désirs des parents, cette porte fermée une fois la grossesse achevée, font que pour mon deuxième enfant, je me dirigerai ailleurs. Je me dirigerai là où on me demande comment je veux accueillir mon bébé. Je me dirigerai là où l'on laissera la nature suivre son cours de la façon la plus physiologique possible, avec respect.
Je ne sais pas si cette lettre partira un jour...
Mais j'avais besoin de mettre des mots sur cette souffrance, ce manque que je ressens, et dont j'ai mis si longtemps à me rendre compte, ou en tout cas à m'expliquer.
A bientôt, peut-être...
Madame, ainsi que toute l'équipe de la maternité,
Je suis arrivée dans votre établissement un jour d'octobre 2005, alors enceinte de 3 mois. J'étais pleine de doutes, pleine d'espoir, pleine d'émotions...
J'en suis ressortie parfois enchantée, parfois émerveillée, parfois dubitative, parfois déçue...
Les sentiments ont mis du temps à venir, aujourd'hui encore les mots sont difficiles à trouver.
Novembre, la grossesse se complique...
Décembre, hospitalisation.
Janvier, hospitalisation.
Janvier encore, re-hospitalisation.
L'équipe a, pour 99% d'entre elle, été tout simplement formidable au cours de ces semaines difficiles! Pour cela je vous félicite de tout mon coeur!
Vous, Madame, vous êtes impliquée dans mon histoire à un point qui m'a touchée. Il n'était pas rare de vous voir dans ma chambre après 22h...
Nous avons harmonisé des soupirs de soulagement quand tout danger a été écarté.
Certains points, à ce moment-là, n'ont pas retenu mon attention - en tout cas pas assez.
Mon fils était en siège. Vous m'avez tout de suite parlé de césarienne. Et ce, à un terme où il avait tout le temps de se retourner. Et ce, à un terme où l'on aurait pu tenter certaines choses: tentative douce de retournement, radiopelvimétrie pour évaluer la taille de mon bassin... Une naissance en siège est aujourd'hui tout à fait commune...
Mais non.
Enfin, arrivée à 37 semaines, terme fatidique car seuil de prématurité du bébé, vous avez programmé "l'intervention" pour la semaine suivante. Y avait-il une autre raison à cette césarienne? Si c'est le cas, personne n'a jugé bon de m'en faire part. Mais cette question, je ne me la suis posée que bien plus tard.
Je suis ressortie cette fois-là de la clinique impatiente, réticente, joyeuse, soulagée, inquiète... Mais je n'ai pas cherché à analyser.
Dans mon coeur, je vous devais la vie de mon enfant... Et donc, ma confiance la plus aveugle.
Je n'ai pas posé de question. Je n'ai pas lu. Je n'ai pas fait de recherche. En tout cas pas à ce moment-là.
Je me suis laissée faire.
Je me suis laissée voler le jour, l'instant et les circonstances de la naissance de mon enfant. Pas de surprise pour moi, pas d'attente de signes, rien de naturel.
Je me suis laissée piquer le dos, attacher les bras, ouvrir le ventre, arracher mon fils à coups de scalpel, le corps à moitié endormi et la tête emplie de larmes que je ne comprenais pas, que j'ai mises sur le compte de l'émotion.
Ce n'est pas moi qui ai donné naissance à mon fils.
Ce n'est pas moi qui lui ai donné son premier bain.
J'ai dû me battre pour avoir mon bébé auprès de moi après sa venue au monde, j'ai dû me battre contre une sage-femme qui méprisait ma douleur, j'ai dû me battre pour qu'on finisse, agacée, par me mettre mon bébé au sein plus de trois heures après sa naissance. J'ai dû me battre, alors que mon coeur état torturé, contre l'incompréhension face à une jeune maman à qui on enlève son enfant la nuit et qui suite à cela ne sait plus ce qu'elle doit/peut/sait faire.
Une fois la grossesse terminée, plus d'écoute. J'ai tenté de vous parler, j'ai eu des soucis auxquels vous n'avez pas cherché de solution. En fin de compte, j'ai eu l'impression après coup de n'être qu'un nom sur un dossier. Un dossier classé, avec succès, puisque mon fils est né à terme, en bonne santé, suite à une césarienne parfaitement réussie. Pour cela, je vous remercie de tout mon coeur, mais...
Aujourd'hui, treize mois plus tard, j'hésite entre compréhension et tristesse. Et j'ai peur.
J'ai même peur de vous parler de la naissance d'un prochain enfant. Aurai-je mon mot à dire, alors?
Ou ne serai-je encore qu'une banale couveuse, allongée, bourrée de cachets, qu'on finit par ouvrir comme une boîte de conserve parce que cela rapporte plus, prend moins de temps, et n'offre pas - normalement - de surprise?
J'ai beaucoup aimé votre clinique, et les soins qui m'ont été apportés au long de ma grossesse.
Mais ce manque de dialogue, ce manque de considération des désirs des parents, cette porte fermée une fois la grossesse achevée, font que pour mon deuxième enfant, je me dirigerai ailleurs. Je me dirigerai là où on me demande comment je veux accueillir mon bébé. Je me dirigerai là où l'on laissera la nature suivre son cours de la façon la plus physiologique possible, avec respect.
Je ne sais pas si cette lettre partira un jour...
Mais j'avais besoin de mettre des mots sur cette souffrance, ce manque que je ressens, et dont j'ai mis si longtemps à me rendre compte, ou en tout cas à m'expliquer.
A bientôt, peut-être...
Libellés :
Du fond du coeur,
Me Myself and I,
Rien à voir
La complainte du Bébé étouffé!
Assez!
Au nom de tous les Bébés malbattus, je m'insurge.
On nous câline, on nous bisoute, on nous berce, on nous chatouille, on nous papouille, on nous gratouille, on nous baigne, on nous chouchoute, on nous dorlote, bref, on nous ETOUFFE!
Les parents, parlons-en! Ca nous sussurre des surnoms débiles en forme d'animaux, ça nous raconte des niaiseries pour nous endormir, ça nous fait l'avion avec une petite cuillère...
Bref, ça nous prend pour des billes!
L'heure de la révolte a sonné, camarades!
Bébés, Bébées, ne nous laissons plus faire béatement, stop aux risettes sur commande, plus de singeries grotesque pour amuser les grands!
Non parce que, moi, par exemple.
Mes parents, je les aime bien. Bon, je dis pas, les bisous, les câlins, entre nous, ça me dérange pas tant que ça. Les histoires, les chansons, les chatouilles, au fond, j'aime bien.
Mais bientôt, ça va commencer à bien faire!
Je suis grand, moi!
Maman, sois prévenue.
D'ici quelques temps, au lieu des éclats de rire, des léchouilles baveuses et des carresses/griffures-pincements dans le cou, tu auras:
- "Non Maman, pas de bisous devant les copains!"
- "Maman, dépose-moi à deux rues de l'école, c'est trop la te-hon d'arriver en break avec sa reum!"
- "Maman, voici Machine, c'est elle qui me fera des câlins désormais!"
Bon, je te laisse encore quelques années de sursis. Mais quand même, méfie-toi, ça te pend au nez!
En attendant... Tu peux continuer, c'est pas si mal tous ces mamours...
Ton fils chéri, Noah, 13 mois et un jour (non mais oh!)
Au nom de tous les Bébés malbattus, je m'insurge.
On nous câline, on nous bisoute, on nous berce, on nous chatouille, on nous papouille, on nous gratouille, on nous baigne, on nous chouchoute, on nous dorlote, bref, on nous ETOUFFE!
Les parents, parlons-en! Ca nous sussurre des surnoms débiles en forme d'animaux, ça nous raconte des niaiseries pour nous endormir, ça nous fait l'avion avec une petite cuillère...
Bref, ça nous prend pour des billes!
L'heure de la révolte a sonné, camarades!
Bébés, Bébées, ne nous laissons plus faire béatement, stop aux risettes sur commande, plus de singeries grotesque pour amuser les grands!
Non parce que, moi, par exemple.
Mes parents, je les aime bien. Bon, je dis pas, les bisous, les câlins, entre nous, ça me dérange pas tant que ça. Les histoires, les chansons, les chatouilles, au fond, j'aime bien.
Mais bientôt, ça va commencer à bien faire!
Je suis grand, moi!
Maman, sois prévenue.
D'ici quelques temps, au lieu des éclats de rire, des léchouilles baveuses et des carresses/griffures-pincements dans le cou, tu auras:
- "Non Maman, pas de bisous devant les copains!"
- "Maman, dépose-moi à deux rues de l'école, c'est trop la te-hon d'arriver en break avec sa reum!"
- "Maman, voici Machine, c'est elle qui me fera des câlins désormais!"
Bon, je te laisse encore quelques années de sursis. Mais quand même, méfie-toi, ça te pend au nez!
En attendant... Tu peux continuer, c'est pas si mal tous ces mamours...
Ton fils chéri, Noah, 13 mois et un jour (non mais oh!)
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