8/19/2012

Sans culotte, point de salut...

Combien de temps faut-il à nos fesses pour qu'elles tombent dans le domaine public?

Réponse: le temps d'arriver à l'hôpital.

L'hôpital où l'on n'est (trop) souvent qu'un numéro, où l'on est malade en face de quelqu'un qui peut (normalement) nous soigner, où l'on est ignorant au milieu de ceux qui savent, où l'on est allongé à regarder d'en bas ceux qui, debout, connaissent notre corps mieux que nous, et pour qui l'on n'est parfois qu'une ligne dans un agenda, voire un numéro de chambre sur une liste de visites...

Et où l'on est nu sous une blouse transparente. Putain.

On écrit des chartes en veux-tu en voilà, on pond des lois à ne plus savoir qu'en faire, on prétend mettre le patient au centre des soins, et au milieu de tout ça, on le laisse les fesses à l'air devant un parterre de soignants blasés. Ce ne sont que des fesses. Ils en ont vu, ils ne regardent même plus.

C'est comme l'examen gynéco, c'est bien connu, c'est la femme qui y voit un geste sexuel. Pour la femme, c'est bien connu, le vagin-organe-sexuel est tout à fait différent du vagin-gynéco-obstétrique, limite il n'est pas au même endroit, voyons.

Je m'égare.

Je me suis déjà ici-même insurgée à plusieurs reprise contre le mépris de la pudeur et de la dignité des patients.

Je lis ces derniers temps sur la blogosphère que non seulement je ne suis pas la seule, mais en plus, d'autres ont été plus fortiches que moi et tentent de faire bouger les choses.


Tout est parti de chez Gélule.

Et maintenant, vous pouvez tous signer la pétition.

Deux petits boutons pour l'homme, un grand pas pour le monde hospitalier!