9/28/2009

Et la justice, dans tout ça? Ben, parfois, elle fait ce qu'elle peut...

Ne pas juger, c'est approuver.


Roman Polanski, distingué réalisateur de cinéma, pluri-récompensé par les jurys de ses pairs et autres, vient d'être condamné par la justice américaine à purger un temps de prison ferme pour un viol sur mineure commis en 1977. Rappel des faits, les Etats-Unis l'avaient interdit de territoire sous peine d'incarcération immédiate.
Arrivé en Suisse, ce monsieur se fait donc emmener, menottes aux poignets, en prison, comme il se doit.

On en pense ce qu'on en veut.

Oui mais voilà! Le monde du cinéma, les politiques, tout le monde se mobilise... Pour soutenir ce monsieur. Ce violeur d'enfants...

Sarkozy s'en mêle, Kouchner "exige" sa remise en liberté, Costa Gavras témoigne... Frédéric Mittérand, Monica Bellucci, et tant d'autres, signent des pétitions et se soulèvent contre l'extradition de Polanski.

Et la victime dans tout ça, qui y pense, au fond? Que doit bien ressentir cette femme, âgée maintenant de 45 ans, pour qui cette épreuve doit sembler dater d'hier et non de 32 ans, comme le soulignent si bien tous les amis du réalisateur?

Alors, sous prétexte qu'entre-temps Monsieur a évité les USA et a gagné moultes palmes, awards ou autres trophées d'auto-congratulation qu'aiment tant se distribuer les artistes, il ne devrait pas payer pour ses crimes?

Messieurs, si c'était votre fille qui avait été violée à 13 ans, voudriez-vous que son tortionnaire ne soit pas inquiété? Votre colère, votre haine, se serait-elle amoindrie sous la poussière des années qui passent?

Parce que moi, Messieurs, si l'on avait ainsi fait du mal à mon enfant, de toute ma vie le seul but aurait été de faire en sorte que justice soit faite, et respectée. Même 32 ans après. A plus forte raison, 32 ans après.

9/25/2009

Argent trop cher!

Dans la série "Fi-fils 1er a une grande guoule et ne sait (encore) bien s'en servir (ou peut-être trop bien me direz-vous...)", régalez-vous de sa dernière boutade!

Nous sommes à la banque. Endroit sérieux s'il en est.
Après avoir parlé à la dame au guichet ("Non Noah ne mets pas tes doigts dans la boîte pour déposer les chèques!!! Ca ressort pas!!!") et dit bonjour à la banquière qui passait par là ("Robin arrête de baver sur le chemisier en soie de la dame!!!"), je me dirige d'un pas décidé vers le distributeur. Noah n'en perd pas une miette... (Robin non plus, mais lui à part "blblblu", "Maman", "Tétée" et "scrmmmglglgl" il mocalise pas grand chose!)

- Maman, tu vas acheter de l'argent?
(Je rougis. La banquière s'attendrit.)
- Eh oui mon chéri, tu as raison.
- Ah ça c'est bien Maman. Tu vas en acheter plein plein plein de l'argent?
- Non, juste un peu.
- Pourquoi pas plein plein plein Maman??
- Parce que... C'est beaucoup trop cher!



Parfois, la vérité sort aussi de la bouche des Mamans.

Démenti officiel et révolution familiale!

Comme dans Voici quand vous voyez la moitié de la couv' envahie par un communiqué réjouissant du genre "La cour a condamné les éditions Blabla pour diffamation et publication de photographies dont tout le monde se fout sauf celle dont on voit les nichons dessus", à mon tour aujourd'hui de faire amende honorable.

L'école, c'est cool.
L'école, c'est quand mon fiston saute partout ailleurs que chez moi et peut mettre de la peinture par terre sans finir au coin.
L'école, c'est quand du coup je suis peinarde le matin (seulement) 4 jours par semaine.
L'école, c'est quand, du coup, mes deux p'tits couillus adoptent un rythme de vie plus sain, et par extension vivable (enfin) pour les parents.
L'école, c'est quand, au final, le soir tout le monde est au plumard à 20h30.
L'école, enfin, c'est quand, au bout de dix mois, fiston deuxième du nom a décidé de faire ses nuits.

Charlemagne, accepte toutes mes excuses et permets-moi de te présenter mes plus sincères hommages de mère soulagée, de mère reposée... De mère LIBEREE!!!

9/09/2009

Sacré Charlemagne!

Ayé. Fi-fils 1er a fait sa première rentrée.

Pleurs, pipis-culotte, vas-y que j'm'accroche à ma mère, "T'as pas le droit de me laisser comme ça Maman!", et au final "Allez-vous-en Madame!", je me fais congédier plus ou moins gentiment par la maîtresse (80's revival, bonjour le flashback!) et je traverse la cour sous les cris...

Je tourne en rond, attendant midi...

Et je le récupère tout chiffonné, pas malheureux quand même... "Je m'ai bien amusé Maman!"
"On y retourne demain?"
"Non, non, je veux pas!"

D'où la question de la maîtresse: "Il est dans la période du NON?" à laquelle je suis tentée de répondre que c'est juste son caractère à la con (il tient ça de sa mère)...


Et c'est comme ça tous les jours...

De toute façon, pourquoi se battre contre des moulins à vent (27 dans la classe, le silence de la maîtresse, la détresse de Maman qui tourne les talons, le coeur gros...)? Que faire, au fond, pour arranger les choses? Je ne peux pas revenir en arrière il doit aller à l'école, mais j'angoisse rien qu'à penser que maintenant qu'on est dedans, on en a pris pour 15 ans!...


Que la force soit avec nous et notre p'tit couillu mal embouché!